Contexte architechnique

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Je me présente comme "intervenant chercheur libre". Ceci est lié à la discipline de la SX (societal experience : l'adaptation d'une société - au sens large : les membres d'une agora - à ses propres adaptations à sa propre évolution) dont a besoin mon projet d'entreprise assez particulier que j'ai engagé avec INTLNET, il y a 40 ans.



Projet[edit]

Je ne tiens pas à "raconter mes campagnes", mais je n'ai d'autre CV qu'un diplôme d'ingénieur Ecole Navale, un certificat d'électronique et 40 ans de terrain diversifié, en tant que précurseur de matières nouvelles, souvent découvertes par moi faute d'antériorité. Pour être entendu, je dois donc au moins expliquer l'étrange jargon que je risque d'employer, car il influence mes schémas de pensée.

  • Au départ je suis officier de marine, et je préparais l'ENA fonctionnaires avec l'idée de pouvoir ainsi travailler à la généralisation de ce à quoi j'avais accès sur mon navire : la "glocalité pour tous".
De la localité familière du roulis de ma chambre/bureau mobile, du tangage de ma passerelle de dragueur ou de la ventillation de mon PC Trans du Clémenceau, j'avais accès à un monde global, organisé selon l'ISO 3166 qui, au port, montait à ma coupée [1]. Je voulais organiser cela pour étendre la localité de chacun [2]. J'appelle cela le "GY [3] for all"
  • Un accident médical m'ayant fait quitter la fonction publique, j'ai découvert dans la fonction multimatique,
  • avec un peu avant la lettre les deux adages de droit de Lawrence Lessig que : "architecture is politics" et "code is law",
  • un troisième qui perturbe savoir, sagesse et sciences : "la vérité est cohérence ad indefinitum"
  • et que les trois répondent à la définition de l'architectonique d'Aristote : d'être la science de cette politique, dont l'art est la conduite des hommes libres [4], pouvant être rédigés participativement et successivement[5], posant la question clé de la pérennité documentaire face à l'herméneutique textuelle actuelle [6] .

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  1. Nous avons depuis généralisé cette idée avec les "navigateurs" web.
  2. Mon image était : au XIXè on avait un salon anglais, au XXIe on a un salon virtuellement en Angleterre. Idem pour son lieu de travail, la maîtrise de sa banque, la compréhension des lois : ce que l'Etat met par défaut à disposition sur Légifrance, ce n'est pas loi votée, mais l'état actuel de la loi mise à jour.
  3. GY : Glocal-You. La globalité selon le localité de votre personne à vous, et rien qu'à vous, desservie par beaucoup - qui parfois vont tenter de vous asservir au cri de "si c'est gratuit, c'est que c'est vous le produit !"
  4. "Hommes libres" dont l'intermédiation est :
    • orale dit Socrate,
    • par l'écriture des idées corrige Platon,
    • par la vie agorique (méthode de ce qui est propre aux espaces des multitudes) des écrits logique dit Aristote.
    • ce à quoi, nous apportons l'autonomie artificielle de documents faits de mots et de bots.
  5. En insérant une URL dans un texte, l'on inclut potentiellement un élément de lecture absent de la démarche d'écriture.
  6. facilitée mais complexifiable, et donc pas seulement réfutable au premier niveau, par la catalyse intellectuelle de l'informatique, mais ad indefinitum.

Analyses[edit]

J'ai, alors, placé dans le contexte de l'autonomie commerciale ou civile, cherché à remanier un projet qui à l'évidence ne pouvait être dès l'abord :

  • ni juridique. La loi est la protocolarisation des échanges humains.
  • ni administratif en raison de la nouveauté de la démarche agorique (gouvernance du chaos de la multitude vs. celle de l'organisation des nations, communautés, individus, et leurs machines autonomes (cybernétique)
  • mais maillées (réseaux) et donc à venir, et donc à faire, puisque rien n'existait mais que tout frémissait.

Fors la politique, ceci laissait technologie. Trois écoles se présentaient comme pénétrables :

  • Tymnet (multimatique partagée),
  • OSI (expériemental par Louis Pouzin à l'INRIA, mes voisins versaillais),
  • ARPA (réseau partageable).

Conceptuellement, technologiquement et juridiquement (1972 : début du processus de dérégulation), les prémisses de Tymnet étaient les plus adéquates à mon projet ; ce que montrait sa capacité technique (assez rapidement concrétisée) à intégrer les deux autres. Je l'ai rejoint en 1977/78.

Etat des lieux[edit]

Le monde des télécoms d'alors était sous monopoles (péréquation imposée pour une égalité tarrifaire et de contrôle qualité)
  • le plus souvent par une paire d'opérateurs nationaux (séparés entre le domestique et l'international)
  • morcelé aux USA (tant pour le domestique que pour les liaisons internationales), sous l'unification juridique de licences d'exploitation régies par la FCC (commission fédérale des télécoms).
La nouveauté des datacoms a été gérée dans le cadre global de l'UIT par une standardisation OSI principalement influencée par l'équipe de Louis Pouzin (INRIA) et par divers projets exploratoires nationaux (ARPA USA, Cyclades France, UK, Espagne, etc.) avant la montée en puissance de réseau nationaux (le premier, après Tymnet, Graphnet et Telenet aux USA a été Transpac en France, également porteur de l'épopée du Minitel)

Interne à Tymnet[edit]

Pour Tymnet il y avait trois grands domaines en synergie :
  • le réseau et les alliances "domestique" (US, industrie, FCC) ;
  • les machines pour la constitution de réseaux privés ou publics ;
  • l'interligence (politique, connexions, R&D, coopérance technique, QI collectif [la division "Augment" de notre maison-mère Tymshare était conduite par Doug Engelbart). Il se préoccupait d'intercérébral quand je me préoccupais d'intermachine et d'international (nous engagions la multilingistique par les préoccupations de l'Europe et pour notre réseau national japonais en katakana).

Expérimentation de l'adaptation sociétale[edit]

L'adaptation sociétale s'est historiquement faite selon deux projets équivalents :

  • le mien, en reprise de son lancement par Bob Tréhin (1977) qui s'est ensuite focalisé sur la vente de réseaux.
  • celui de Vint Cerf (IEN 48, mi-1978), le papa de l'internet et VP internet de Google.

L'histoire est assez simple : j'ai atteint le contrôle mondial total en 1985/86. Les amis de Vint (le militaro-industriel US) me l'ont fait partager avec eux, me l'ont pris, mais ne le lui ont pas rendu. Tous les deux on court après pour en corriger le BUG résultant (pour que les choses marches "someone is to Be Unilateraly Global". Nous sommes à peu prés d'accord sur ce qu'il faudrait faire (revenir aux apports de l'équipe OSI de Pouzin), mais nous sommes bloqués par l'approche (essentiellement stratégique) du comment pratique dont les conditions normales (financement technologiquement neutre d'Etat) a été réclamé en vain par la communauté technique internet, RFC 3869 de l'IAB (la réponse a été "Google").

Ce que j'en ai dégagé[edit]

J'en ai essetiellement dégagé trois choses :
  • l'identification sur le terrain d'une méthodologie de projet basé sur :
  • l'interformation (la première des choses était de former les services publics aux services d'interconnexion données (alors qu'ils travaillaient en parallèle à une transposition de leur expérience téléphone [UIT])
  • la catalyse de projet, une fois la confiance établie. Nous étions une poignée de responsables et j'avais encore moins d'adjoints et nous avions des mastodontes en face de nous.
  • la puisance et la liberté utilisateur d'un monopole technique radical - 100% du traffic IPSS (international packet switch system des 50+ opérateurs publics) était sous mes machines (Tymnet représentant 60% du trafic domestic US) selon une architechnologie claire, sure et ouverte à toutes les architectures, y compris celle des standards qu'elle précédait par la pratique.
  • l'implémentation, au dessus (définition légale) des services de base (bande passante, téléphone analogique), des services à valeur ajoutée (paquets), des services amélioriés ("enhanced") des conversions de protocole, de la présentation des données, du mail, etc. de ce qui était mon domaine : les services étendus, c'est à dire les services intelligents au contenu.
Ceci réclame de positionner ce que sont les services étendus. Ils sont ce qui, magrès une information et une communication entropiques, abouti à un big-bang et une croissance du réseau néguentropiques. En termes actuels, l'on pourrait dire une capitalisation sur le "net learning".
Je propose de le théoriser comme portant sur :
  • la relation (l'interligence intellectuelle et intrastructurelle pérenne) et sa mise en résonance,
  • et l'intellition (le "savoir lire entre les lignes" de César). Dans la pratique ce seront des services au contenu (A envoie sur le réseau ce qu'il faut pour que le réseau dise à B ce que A veut que B reçoive de sa part et/ou d'autres émetteurs de connaissances ponctuelles ou de savoirs pérennes).

Le moratoire à l'innovation[edit]

Ceci plaçait les Etat-Unis et leur Défense dans une situation impossible.

  • Toute la stratégie juridique adoptée à partir de 1973 consistait à protéger la foule de leurs opérateurs télécoms domestiques des effets de datacoms publics  :
  • Tymnet (sous "architecture fiable"), puis Telenet (spinn-off dde BBN constructeur des machines d'ARPANET) sous architecture non-fiable (cest à dire TCP/IP, on corrige les erreurs IP par TCP)
  • leur demandaient une bande passante à prix soigneusement négociés pour un transport de données dont le traitement était hors de leurs compétences techniques, capacités d'investissement et modèle économique.
  • Cette stratégie était économique. Elle reposait sur :
  • l'idée ainsi mise en évidence de la compétition pour réduire les tarifs plus que la règlementation monopolistique
  • sous la protection de la séparation des revenus du transport et du traitement : pas de "cross-subsidization", les revenus du traitement des données ne doivent pas aider à financer le transport pour une neutralité des coûts télécoms.
  • la réaction des PTT et opérateurs publics étrangers qui ont vu l'insertion de la FCC dans les datacoms comme une protection d'une régulation ordonnée. Les politiques (Europe/Japon) a adopté une dérégulation limitée fondée sur l'attraction économique ... de la cross-subzidisation que notre technologie permettait (services étendus) et allaient se retourner vers les USA pour des accords d'interopération violant le droit américain.
  • la compréhension de l'erreur des lecteurs de Shannon (il n'a jamais accepté le modèle de la communication qu'on lui prète) : un service étendu est un danger militaire et économique en ce sens qu'il ne transmet pas des documents passifs écoutables et traitables (de connaissance) mais des composants dynamiques d'échanges dont le sens s'appuie sur un savoir contextuel des interlocuteurs, inconnu des interceptants. Il s'agissait de sécurité sémantique.

Solution du problème ainsi posé[edit]

Cette situation a été réglée dans le cadre
  • d'un rachat du groupe Tymshare par le leader du militaro industriel américain de l'époque (le groupe McDonnell Douglas, maintenant Boeing),
  • du raccordement de l'internet (créé le 1.1.1983 et que j'ai accepté de rattacher au plan d'adressage public mondial X.121 en 1985)
  • de l'arrêt des projets liés à mon concept de services étendus.

Modalités pratiques[edit]

De façon pratique cela s'est fait par la fermeture des trois pôles de Tymsahre de développement dans cette direction :
  • la catalyse de projet de mon propre département "Tymnet/Extended Services" (T/ES)
  • puis le software/hardware produit par la "Data Network Division" (DND)
  • et finalement le brainware de l'"Augment Division", son Directeur Doug Engelbart fondant le "Doug Engelbart Institute".
Cela fut dit résulter d'une piètre compréhension des réseaux par McDD qui a pourtant su conduire en 1989 "le contrat du siècle" en vendant Tymnet à BT North America.
Dès octobre 1986, les ingénieurs des contractants publics fut convié à assurer la stanardisation du réseau internet pour un projet US centric de partage de connaissance en remplacement du projet participatif mondial de partage de services et de savoirs que nous avions préparé.

Résolution[edit]

Il s'en est suivi un moratoire de trente ans de l'innovation architecturale en termes de réseaux, connu sous le nom de stratégie du "status-quo". Selon cette approche le réseau est resté compris -(c'est l'objectif du projet d'ARPANET) comme le moyen pratique de partager l'infrastructure d'accès aux serveurs distants (modèle client/serveur) et pas de susciter du savoir ajouté grâce à l'intelligence réunie par leurs interligence concaténée (catenet du "réseau des réseaux") ce que visait Louis Pouzin et que nous avions permis.
Le 21 janvier 2010 un débat sur le futur de l'internet organisé par Atena au Musée des Télécoms de la Grande Arche et par Satellite et connexion avec six université française a permis
  • de mettre les choses à plat entre pionniers américains (Vint Cerf, Bob Kahn) et français (Louis Pouzin pour Cyclades/INRIA et Robert Tréhin et moi pour Tymnet)
  • d'afficher l'accord architectural entre Vint Cerf et moi sur la possibilité de mettre fin au moratoire par une approche "frange à frange", encapsulant le "bout en bout" conformément à la RFC 1958 qui décrit l'architecture de l'internet, dans les conditions du consensus que nous avions trouvé par la RFC 5895 que je lis comme l'introduction du principe de subsidiarité pour la résolution des complexités externes (comme celle du multilingtuisme du nommage).
La réponse est venue par le dévoilement public de PRISM montrant que les gouvernements pouvaient ne plus faire dépendre la sécurité commune d'un blocage de l'intelligence intégrée au réseau (services étendus et protection des échanges). Celle-ci s'en trouvait libérée ce qui s'est traduit par :
  • la "Transition" du NTIA longuement préparée en commun au sein de la Gouvernance de l'Internet et de l'IETF, dans le contexte incomplet (j'ai du faire deux appels pour valider qu'il s'agissait d'un consensus délibéré) du paradigme normatif de l'IEEE, IAB, IETF, ISOC, W3C de la RFC 6852, dit "OpenStand".
  • activée le 1/10/2016 par la fin du protectorat de l'ICANN par le NTIA et l'ouverture d'une nouvelle période de compréhension internationale de l'internet fondée sur la "permissionless innovation".
  • dont les conséquences les plus significatives sont sans doute l'ONF d'AT&T et la stratégie cloud de CISCO, c'est à dire la multimatique intégrée à la proposition réseau.

La situation actuelle[edit]

La stratégie de catalyse d'INTLNET vise la cohérence des différents niveaux sociétaux (SX), personnel (UX) et technologique de la glocalisation d'une société devant être "people centered, a caractère humain, centrada en la persona" (engagement de Tunis du Sommet Mondial pour la Société de l'Information).

Le contexte technologie[edit]

Il convient de bien mesurer l'évolution passée, possible, potentielle et probable des conditions du contexte technologique (architecture is politics; code is law" :
  • on a d'abord inventé une fonction mathématique matérialisable (machine de Turing) capable de catalyser le processus de pensée humain.
  • on a ensuite partagé ces machines en en faisant des serveurs localement partagés (timesharing).
  • on a ensuite partagé le réseau d'accès aux serveurs (ARPANET) et d'interaction au sein de l'agora des serveurs (TYMNET).
  • on a ensuite compris l'agrégation logique des accès (réseau des réseaux) aux serveurs (internet)
  • on a alors mesuré la destabilisation sociétale que représenterait un utilisateur serveur devenant interpares avec ses désserveurs (services étendus) et on l'a bloqué (moratoire à l'innovation par la stratégie du "status-quo", 1986).
  • face à l'évolution des capacités technologique les tenants du moratoire l'ont levé le 1.10.2016 ("permissionless innovation")
  • tout en tentant d'en retenir certaines limitations en raison de la complexité observée que la modélisation actuelle ne prend pas en compte.

Les stratégies possibles[edit]

Il est possible de poursuivre une approche tri-partite :
  1. intrastructure protocolaire du réseau : l'IAB y travaille par une révision du stack ; je propose ("alterstack") comme une simple option IP incluant (RFC 1958) une "Interface d'Utilisation Intelligent" en edge service à la frange (sans aucune modification de l'infrastructure ni mondiale ni locale) pouvant supporter un niveau couche six présentation, selon une approche moins rigide qu'ASN.1 et moins verbeuse qu'XML (ma propositon YIAM.NET et la proposition d'une TF à ce niveau (FTF.TF).
  2. un accroissement de la qualité de l’expérience réseau de l'utilisateur. C'est le travail fait par le W3C à travers le web et le web sémantique. C'est le travail fait au niveau des "smart villages/cities", etc. comme INTLNET l'a poursuivi avec les projets de Télépole de Bretagne Nord, Webs de France, de cyberagoras et en approfondissant l'outil "blik" utilisé ici.
  3. un travail sociétal réclamant un approfondissement complexe juridique, économique, social et éthitechnique concernant la cobotisation domestique, professionnelle, intellectuelle et citoyenne d'une société devenant anthropobotique par l'assimilation de ses autonomies artificielles. C'est un travail de très longue haleine nous suggérant une science particulière (SX)

Effort de ces dernières années[edit]

En fonction de mon expérience et de mon implication IETF pour en garder la possibilité pleinement ouverte, j'ai focalisé sur le premier point sachant que c'est à la racine que les choses d'apport externe doivent commencer, que j'avais l'appui de la meilleure ingénierie internet et que nous pouvions auto-financer. Ce projet, modeste en soi mais demandant une validation scientifique profonde a butté sur deux points :
  • l'absence d'un Club d'Ingénierie Libre à Montpellier et la nouveauté intrinsèque du concept de Recherche Libre réclamant de pouvoir l'assumer (financement, réflexion, support pratique) : projet de regroupement par un secrétariat MontpelNet.
  • c'est au niveau architectonique commun clé de l'intelligramme que la situation s'est véritablement débloquée par le triple consensus conceptuel porteur du YIAM :
  • multiacteur (erlang)
  • présentation selon un format ouvert simple lisible : json facilement délinéable.
  • utilisation de ledgers chaînés.