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+ | Ensuite, il apparait que ce multilinguisme sera limité par la diversité des formulations conceptuelles et de la pragmatique des contextes linguistiques. Nous aurons donc à nous limiter au départ à une standardisation simple, compatible avec les acquis en matière de registres de métadonnées. Ceci sera probablement engagé à partir du concept de polynyme (synonyme multilinguistique strict) et de projets comme '''[http://polynimia.org Polynymia]'''. | ||
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'''ALFA''' | '''ALFA''' |
Revision as of 17:17, 31 July 2015
Le format blik (blog, wiki, etc.) utilisé ici par INTLNET est une approche expérimentale pour prototyper un outil hybride de travail et d'information.
Introduction générale à l'état de ce site.
Dernières Contributions
20150730 - La lecture, l'écriture et la linguapoïèseJe vous rebats les oreilles avec la société anthropobotique que nous formons désormais, et de temps en temps avec mon appel à l'Intersem, c'est-à-dire un metahyper.net sémiotique au-dessus du Catenet (la concaténation de l'ensemble des composants digitaux partagés à travers le monde que peut utiliser votre VGN [Virtual Glocal Network]).
Pour une raison simple : la singularité techno/logique, c'est-à-dire le point de « non-retour » vers une société qui ne serait pas anthropobotique et vers une communication qui ne serait pas intelligemment facilitée, est derrière nous. Nous avons maintenant à nous acclimater à notre nouvelle "techture" (nature technifiée) et à aller de l’avant. L’on peut être nostalgique "du temps des équipages et des lampes à huile", mais cela n’aidera pas beaucoup notre adaptation au temps présent et à l’harmonisation écologique "du bit à l’étoile" que nous devons mener. Ce qui a changé est assez simple à comprendre : là où nous utilisions des mots, des idées et nos cerveaux, nous utilisons en plus des bots, des mèmes et nos cobotiques : • Nous en avons déjà bien identifié l’aspect structurel sous le nom d’informatique ubiquitaire, (pervasive computing). • Nous avons à en codifier l’aspect opérationnel qui étend notre sémiotique de l’utilisation de signes passifs à une utilisation de signes que nous avons rendus actifs.
La cognition des cérébriques naturelles et artificielles reposent sur la mémorisation. Notre mémoire naturelle est optimisée semble-t-il par intellition séquentielle (nous nous souvenons d’enchaînement et nous nous remémorons ce qui en fait sens). Déjà 3G (le "grand geek grec", Aristote) notait que la personne la plus intelligente n’était celle qui se souvenait le plus, mais qui se remémorait le mieux. C’est
Nous avons donné à la mémoire de nos machines la praxis (pratique)d'avaler/restituer/travailler des données munies de métadonnées circonstancielles non corrélées. Ceci nous place devant quelque chose de fondamentalement nouveau : la datamasse pour notre esprit.
C'est ce qu’Antoinnette Rouvroy combat sous le nom de gouvernementalité algorithmique : une mécanopoïèse de la datamasse. Ceci déséquilibre nos auto/sociopoïèses, nous ne connaissons plus la réalité par sa phénoménologie (les informations qu’elle nous donne : données) mais par le leurre d’une virtualité mécanopoïèsée par des publicistes, des politiques, des ennemis. Ce sont les politiquement, techniquement, médiatiquement, etc. doxiquement "corrects".
La crainte était que la linguapoïèse que nous implémenterions grâce à la facilitation cobotique" installée) ne sature notre écriture et notre lecture, en s'affirmant comme le moyen d’un nouveau langage et la source d'informations dominées par une seule langue. Ce n'est pas le cas : nos filtres culturels et sociétaux semblent résister et ne pas être saturés, même si c’est parfois difficile face à une standardisation défavorable dont peu mesurent l’impact (appelée "globalization" : tout est transmis à travers l'anglais). Par contre, le résultat de cette facilitation par les machines est
Voyons. Vous savez que j'analyse la singularité précédente (en équivalence à la nôtre) comme celle de la « SPA & all», la société Socrate, Platon, Aristote, etc. La singularité du syllogisme : la naissance de l'autogénération de l'information.
Il semble que nous suivons une démarche parallèle à celle de la SPA à 25 siècles de distance.
Sans aller bien loin dans la complexité de la réflexion. Je viens d’introduire le concept de "relationnel" (meshware) dans un contexte de simple orthotypographie. C’est la base de la controverse que j’ai eue avec Vint Cerf au sujet des noms de domaine linguistiques :
La réponse linguistique a prévalu plus rapidement grâce au Président de « .ir » sur Tatweel, plus simple à traiter. La conséquence a été la RFC 5895 qui modifie totalement l’architectonique de l’Internet (qui est une concaténation globale de bout en bout de réseaux locaux), pour y intégrer la relation frange à frange (hors réseau, documenté dans la RFC 1958 pour ce qui n'est pas le bout en bout) entre ses utilisateurs. Ceci établit que, pour l'architecture Internet, la diversité linguistique est traitée par subsidiarité au niveau des utilisateurs et non du réseau. Pour cela nous avons identifié : • Qu’au-dessus du syllogisme logique du protocole basé sur le tiers exclu (si on entre une donnée à un bout elle va être présente à l’autre bout quoiqu’il arrive) • Une intellition agorique allait faire émerger, par l'intermédiation polylectique de divers bots tiers, une présentation digitalement, numériquement et scripturalement différente de celle remise et comprise par le DNS du réseau (en ASCII), qui serait acceptée et traitée par l’utilisateur ou ses applications (en écriture arabe par exemple).
Dans la réalité technopoïétique c'est à la capacité de transformation du possible technique en utilisaztion effective par l'itération réflexion/expérimentation qui caractèrise la démarche de la communauté XLIBRE nous voyons que ce qui est en face de nous est une "nouvelle version" du langage humain, étendu par les capacités mais aussi limité par les contraintes cobotiques. Tout d'abord, il apparait trivial à partir de l'expérience de la "globalization" que de concevoir une approche multilingue au moins expérimentée et étendue à partir d'ISO 10646 (en particulier en terme de discernabilité des confusables). Par exemple un projet comme UNISIGN. Ensuite, il apparait que ce multilinguisme sera limité par la diversité des formulations conceptuelles et de la pragmatique des contextes linguistiques. Nous aurons donc à nous limiter au départ à une standardisation simple, compatible avec les acquis en matière de registres de métadonnées. Ceci sera probablement engagé à partir du concept de polynyme (synonyme multilinguistique strict) et de projets comme Polynymia.
Le problème qui est ainsi soulevé a été engagé avec la « globalization » portée par le Consortium UNICODE qui assure le contrôle de la norme ISO 10646 et du CLDR. Il a ainsi été approché au niveau typographique, puis par les fichiers « locale ».
Il nous faut que les bots traitant ces deux niveaux d’intercompréhension disposent des protocoles relationnels et le système d’architectonies (compréhension à partir des fondements) référentielles qu’ils vont utiliser. Le problème est bien entendu immense : le web sémantique n'en est qu'une première approche. L’outil expérimental qu'INTLNET souhaite aider à émerger est ALFA (Architectonie Libre/Free Architectonie) comme une ontologie intermèmique multilingue et dialogique (au sens d’Edgar Morin). "Si je veux convoyer à autrui ce que j'ai vraiment dans la tête, nous allons attendre de notre cobotique mutuelle qu’elle déconstruise ce que dit l’un à partir de son référentiel personnel et reconstruise selon le référentiel de l’autre."
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Références
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