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20150727 - La singularité, c'est parti !
Depuis quarante ans, j'ai bataillé pour le développement du réseau mondial ; j'ai contre-bataillé au sein de l'environnement digital français puis américain pour éviter que l'on en arrive à de probables conflits majeurs entre la société des anciens intérêts et celle des nouveaux paradigmes. Je me rends compte (depuis trois ans environ et jusqu'à l'AG récente de MAAYA) que les choses se sont grandement simplifiées.
Parce que nous en sommes arrivés à ce "probable". Nous vivons ces conflits. Chacun selon sa perception de ce qu'il considère être touché ou affecté (homme, bio, nature, cultures, économie, politique, philosophie, pensée, religions) par une singularité techno/logique qui arrive au temps et à l'heure annoncés.
Ainsi, nous sommes donc sortis de la prévention de ce qui pouvait advenir, pour rentrer dans la précaution avec laquelle il faut manœuvrer pour bien traiter une dynamique maintenant engagée, selon des états initiaux maintenant irréversibles, car passés.
J'identifie :
- deux cultures stratégiques en réponse :
- l'une fondée sur la centricité familière de l'autorité (géo/héliocentricité) des réponse et de la gestion (mono ou democratique).
- l'autre - qui monte en puissance depuis la Renaissance, les Lumières, l'industrialisation, la décolonisation - fondée sur le maillage interne (principe cosmologique) des autonomies au sein de la multitude.
- Je ne sais pas quelle est la meilleure des deux, même s'il me semble que cela soit en fait leur complémentarité. Toutefois :
- La première réclame des moyens que je n'ai pas.
- La seconde une approche que nous pouvons engager.
- L'hystérésis du monde étant ce qu'elle est, il me paraît :
- qu'une pleine coopération entre elles n'est pas immédiatement possible,
- que la compétition s'opposerait à la complémentarité que nous en recherchons,
- et que ceci ne nous laisse qu'une coopétition entre
- les autonomies que nous pouvons maîtriser,
- et les grandes structures qui paraissent parfois inédéquates mais dont nous avons besoin des infrastructures.
- A l'image des noeuds et des lignes des réseaux.
- un bon travail préparatoire dans trois directions, que la propagation de deux bugs a gêné :
- bon travail : la machine de Turing, complété par l'agorique d'Hardy, et le meshware de Pouzin : machine, supervision, catenet, datagramme, mail, prompt.
- bon travail : la RFC 5895 qui illustre comment le catenet de l'ARPANET qu'est l'internet adresse la diversité globale par subsidiarité locale externe.
- bon travail : la RFC 6852, où le paradigme moderne de standardisation est bien approché, mais fondé sur un multiconsensus par les seuls marchés.
- premier bug : la mécompréhension de la singularité par le militaro-industriel américain, prise pour le moment où leurs machines deviennent le supérieur de l'homme. Et non le momoent où le Logos de l'homme est étendus par la techne des machines.
- second bug : le BUG, càd croire que l'on puisse "build/be unilaterally global" et ainsi gouverner le monde et ratisser ses portemonnaies.
Dans ce contexte, il est nécessaire d'adopter une position de libre intelligence entre autonomes compétents, selon la seule manière qui sera acceptée de tous : "permissionless innovation expérimentation".
C'est pourquoi je relance INTLNET au service de la "communauté globale" (RFC 6852) de la libre expérimentation de solutions relationnelles (meshware) XLIBRE avec quatre grands objectifs expérimentaux initiaux :
- le projet d'expérimentation de la CLASS "FL" (Free/LIBRE) du DNS.
- une technologie autonome d'échange de YIAMs (YIAMnet).
- à supporter par une coopérance du Catenet à imaginer et organiser ensemble.
- comprendre comment s'articule le langage de notre temps, qui après l'oral de Socrates, et le scriptural de Platon, engage le syllogisme d'Aristote dans le cadre du digital où nous avons à nous servir de mots et de bots ne visant plus seulement,
- des conclusions selon la raison humaine fondée sur la logique dialectique du tiers exclu,
- mais des émergences assistées par l'intellition (la réduction réticulaire à ce qui fait sens) processorale de la réflexion appuyée sur l'agorique polylectique du tiers non exclu.
L'intérêt pour nous est que nous ne cherchons plus à convaincre le monde de ne pas tomber malade, ce qui réclame beaucoup de gens et d'argent.
Simplement à trouver le "sérum" qu'il pourra utiliser, la simplicité architectonique sur laquelle il pourra s'appuyer s'il veut poursuivre
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