Blik
Le format blik (blog, wiki, etc.) utilisé ici par INTLNET est une approche expérimentale pour prototyper un outil hybride de travail et d'information.
Introduction générale à l'état de ce site.
Dernières Contributions
Je vous rebats les oreilles avec la société anthropobotique que nous formons désormais, et de temps en temps avec mon appel à l'intersem, c'est-à-dire un metahyper.net sémiotique au-dessus du Catenet (la concaténation de l'ensemble des composants digitaux partagés à travers le monde que peut utiliser votre VGN [Virtual Glocal Network]).
Pour une simple raison : plus personne ne sait ce qu'est une société non-anthopobotique et nous pouvons considérer comme acquis que l'intersem ubiquiste est avec nous. La singularité techno/logique est faite. Nous avons à nous y acclimater et à aller de l'avant, sans perdre trop de temps avec les sujets rétrogrades attardés. Cette acclimatation réclame un équilibre entre les mots des hommes et les bots de nos machines, qui tous deux reposent sur la gestion de la mémoire. Nous découvrons la capacité de nos machines à avaler des données munie de métadonnées circonstancielles, et nous travaillons sur leur mécanopoièse. Ceci sature nos référentiels - entre les milliards de pixels et d'éléments des Vallseuses (les boîtes à Valls de la loi nouvelle) et nos vagues souvenirs scolaires, il n'y a pas photo. Notre autopoïèse et notre sociopoièse sont enfoncèes, ce sur quoi la publicité fait de l'or.
En fait, la crainte était que la coboture (pas un joli mot, mais disant bien "ce que nous faisons grâce à la cobotique") ne sature notre écriture et notre lecture, en s'affirmant comme source d'information. Ce n'est pas le cas : nos filtres semblent tenir et ne pas être saturés. Par contre, le résultat de la facilitation des machines est notre désintérêt cérébral à nous fatiguer de décider. Nous ne sommes pas empêchés de savoir et de raisonner : nous décidons de ne plus savoir et raisonner. C'est trop fatiguant, trop "controversant". Le "post-humain" courant n'est pas l'"humain-augmenté" que l'nous le prédisait. C'est un"humain-décontré". C'est à dire qui a réduit ses prétentions intellectuelles pour ne pas être contré par le communément correct. Dans ce contexte, le facteur factieux devient la culture.
Voyons. Vous savez que j'analyse la singularité précédente (en équivalence à la nôtre) à celle de la SPA, la société Socrate, Platon, Aristote. La singularité du syllogisme : l'autogénération de l'idée. Socrate était opposé à la nouvelle technologie de l'information et de la communication de l'époque : l'écriture par rapport à la mémoire. Il l'accusait de figer la pensée. Platon a compris que ce n'était pas la pensée, mais les idées qui étaient figées. Et Aristote qu'une fois écrites ces idées vivaient leur vie et s'étendaient par le syllogisme. Aujourd'hui nous vivons la phase suivante : la nouvelle technologie de l'information et de la communication est la "coboture" (pas un très joli nom), c'est-à-dire l'utilisation de bots par notre énonciation pour remuer les méninges de notre cérébrique artificielle, comme les mots remuent ceux de notre cérébrique naturelle.
Ainsi l'Obs nous parle d'Averoes et d'Avicenne (musulmans), les porteurs de relais d'Aristote (orphiste ?) à Saint Thomas d'Aquin (catholique). Le problème que nous avons est de nous assurer que les bots traitant de ces gens-là et ceux de leurs lecteurs nous aident à intercomprendre pleinement leurs idées actuelles à travers l'autopoïèse de leur vie d'hier à d'aujourd'hui. Le problème est bien entendu immense : le web sémantique en est une première idée. Un outil que souhaite voir émerger INTLNET est ALFA (Architectonie Libre/Free Architectonie) comme une ontologie intermèmique réduite aux concepts croisés et à leur dialogique (au sens de Morin). Si je veux convoyer a autrui ce que j'ai vraiment dans la tête, je vais croiser des notions de mon dictionnaire que notre cobotique mutuelle va devoir déconstruire pour les reconstruire selon les référentiels de chacun des interlocuteurs.
Depuis quarante ans, j'ai bataillé pour le développement du réseau mondial ; j'ai contre-bataillé au sein de l'environnement digital français puis américain pour éviter que l'on en arrive à de probables conflits majeurs entre la société des anciens intérêts et celle des nouveaux paradigmes. Je me rends compte (depuis trois ans environ et jusqu'à l'AG récente de MAAYA) que les choses se sont grandement simplifiées. Parce que nous en sommes arrivés à ce "probable". Nous vivons ces conflits. Chacun selon sa perception de ce qu'il considère être touché ou affecté (homme, bio, nature, cultures, économie, politique, philosophie, pensée, religions) par une singularité techno/logique qui arrive au temps et à l'heure annoncés.
C'est pourquoi je relance INTLNET au service de la "communauté globale" (RFC 6852) de la libre expérimentation de solutions relationnelles (meshware) XLIBRE avec quatre grands objectifs expérimentaux initiaux :
Simplement à trouver le "sérum" qu'il pourra utiliser, la simplicité architectonique sur laquelle il pourra s'appuyer s'il veut poursuivre
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Références
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