Difference between revisions of "Blik"

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Revision as of 15:19, 30 July 2015

Le format blik (blog, wiki, etc.) utilisé ici par INTLNET est une approche expérimentale pour prototyper un outil hybride de travail et d'information.

Introduction générale à l'état de ce site.



Dernières Contributions



20150730 - La lecture, l'écriture et la coboture

Je vous rebats les oreilles avec la société anthropobotique que nous formons désormais, et de temps en temps avec mon appel à l'intersem, c'est-à-dire un metahyper.net sémiotique au-dessus du Catenet (la concaténation de l'ensemble des composants digitaux partagés à travers le monde que peut utiliser votre VGN [Virtual Glocal Network]).


Ce temps est sans doute révolu.

Pour une simple raison : plus personne ne sait ce qu'est une société non-anthopobotique et nous pouvons considérer comme acquis que l'intersem ubiquiste est avec nous. La singularité techno/logique est faite. Nous avons à nous y acclimater et à aller de l'avant, sans perdre trop de temps avec les sujets rétrogrades attardés.

Cette acclimatation réclame un équilibre entre les mots des hommes et les bots de nos machines, qui tous deux reposent sur la gestion de la mémoire. Nous découvrons la capacité de nos machines à avaler des données munie de métadonnées circonstancielles, et nous travaillons sur leur mécanopoièse. Ceci sature nos référentiels - entre les milliards de pixels et d'éléments des Vallseuses (les boîtes à Valls de la loi nouvelle) et nos vagues souvenirs scolaires, il n'y a pas photo. Notre autopoïèse et notre sociopoièse sont enfoncèes, ce sur quoi la publicité fait de l'or.


Ce n'est pas la coboture annoncée

En fait, la crainte était que la coboture (ce que nous faisons de la cobotique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cobotique) ne sature notre écriture et notre lecture, en s'affirmant comme source d'information. Ce n'est pas le cas : nos filtres semblent tenir et ne pas être saturés. Par contre, le résultat de la facilitation des machines est notre désintérêt cérébral à nous fatiguer de décider. Nous ne sommes pas empêchés de savoir et de raisonner : nous décidons de ne plus savoir et raisonner. C'est trop fatiguant, trop "controversant".

Le "post-humain" n'est pas un "humain-augmenté" comme on nous le prédisait. C'est un"humain-décontré". C'est à dire qui a réduit ses prétentions intellectuelles pour ne pas être contré par le communément correct. Dans ce contexte, le facteur factieux devient la culture.


Reprenons à la singularité précédente

Voyons. Vous savez que j'analyse la singularité précédente (en équivalence à la nôtre) à celle de la SPA, la société Socrate, Platon, Aristote. La singularité du syllogisme : l'autogénération de l'idée.

Socrate était opposé à la nouvelle technologie de l'information et de la communication de l'époque : l'écriture par rapport à la mémoire. Il l'accusait de figer la pensée. Platon a compris que ce n'était pas la pensée, mais les idées qui étaient figées. Et Aristote qu'une fois écrites ces idées vivaient leur vie et s'étendaient par le syllogisme. Aujourd'hui nous vivons la phase suivante : la nouvelle technologie de l'information et de la communication est la "coboture" (pas un très joli nom), c'est-à-dire l'utilisation de bots par notre énonciation pour remuer les méninges de notre cérébrique artificielle, comme les mots remuent ceux de notre cérébrique naturelle.


Il semble que nous répétons le raisonnement de la SPA à 25 siècles de distance.

  • Les antérogrades disent : lecture et écriture sont les deux mamelles de l'oralité, de la scripturalité et de l'intellectualité qui supportent les idées.
  • Ce que nous voyons est que nous utilisons notre coboture de la digitalité. Nous ne convoyons plus des idées (prédicatives), mais des mèmes dans un contexte maillé et temporel de contacts. Ce soint des pistes, des sources pour concocter du numérique.


Ainsi j'ai fait un lien sur un page de Wikipédia : rien à voir avec un dictionnaire terminologique : je ne sais pas ce que pourra dire cette page (ce bot) au moment où vous la consulterez. Ce qui nous arrive

  • n'est plus de l'ordre du simple syllogisme logique en sorite (echainement de syllogismes),
  • mais d'une 'intellition agorique (l'émergence polylectique de ce qui fait sens à partir de tous les tiers non exclus impliqués).


ALFA

Ainsi l'Obs nous parle d'Averoes et d'Avicenne (musulmans), les porteurs de relais d'Aristote (orphiste ?) à Saint Thomas d'Aquin (catholique). Le problème que nous avons est de nous assurer que les cobots de tous ces gens-là et de leurs lecteurs nopus aident à intercomprendre pleinement les idées actuelles à travers l'autopoïèse de leur vie d'aujourd'hui.

Un outil que souhaite voir émerger INTLNET est ALFA (Architectonie Libre/Free Architectonie) comme une ontologie intermèmique réduite aux concepts croisés et à leur dialogique (sens de Morin). Si je veux convoyer a autrui ce que j'ai vraiment dans la tête, je vais croiser des notions de mon dictionnaire que la cobotique va devoir déconstruire pour les reconstruire selon les référentiels de chacun de mes interlocuteurs.




20150727 - La singularité, c'est parti !

Depuis quarante ans, j'ai bataillé pour le développement du réseau mondial ; j'ai contre-bataillé au sein de l'environnement digital français puis américain pour éviter que l'on en arrive à de probables conflits majeurs entre la société des anciens intérêts et celle des nouveaux paradigmes. Je me rends compte (depuis trois ans environ et jusqu'à l'AG récente de MAAYA) que les choses se sont grandement simplifiées.

Parce que nous en sommes arrivés à ce "probable". Nous vivons ces conflits. Chacun selon sa perception de ce qu'il considère être touché ou affecté (homme, bio, nature, cultures, économie, politique, philosophie, pensée, religions) par une singularité techno/logique qui arrive au temps et à l'heure annoncés.


Ainsi, nous sommes donc sortis de la prévention de ce qui pouvait advenir, pour rentrer dans la précaution avec laquelle il faut manœuvrer pour bien traiter une dynamique maintenant engagée, selon des états initiaux maintenant irréversibles, car passés.


J'identifie :

  • deux cultures stratégiques en réponse :
  • l'une fondée sur la centricité familière de l'autorité (géo/héliocentricité) des réponse et de la gestion (mono ou democratique).
  • l'autre - qui monte en puissance depuis la Renaissance, les Lumières, l'industrialisation, la décolonisation - fondée sur le maillage interne (principe cosmologique) des autonomies au sein de la multitude.
Je ne sais pas quelle est la meilleure des deux, même s'il me semble que cela soit en fait leur complémentarité. Toutefois :
  • La première réclame des moyens que je n'ai pas.
  • La seconde une approche que nous pouvons engager.
L'hystérésis du monde étant ce qu'elle est, il me paraît :
  • qu'une pleine coopération entre elles n'est pas immédiatement possible,
  • que la compétition s'opposerait à la complémentarité que nous en recherchons,
  • et que ceci ne nous laisse qu'une coopétition entre
  • les autonomies que nous pouvons maîtriser,
  • et les grandes structures qui paraissent parfois inédéquates mais dont nous avons besoin des infrastructures.
A l'image des noeuds et des lignes des réseaux.
  • un bon travail préparatoire dans trois directions, que la propagation de deux bugs a gêné :
  1. bon travail : la machine de Turing, complété par l'agorique d'Hardy, et le meshware de Pouzin : machine, supervision, catenet, datagramme, mail, prompt.
  2. bon travail : la RFC 5895 qui illustre comment le catenet de l'ARPANET qu'est l'internet adresse la diversité globale par subsidiarité locale externe.
  3. bon travail : la RFC 6852, où le paradigme moderne de standardisation est bien approché, mais fondé sur un multiconsensus par les seuls marchés.

  4. premier bug : la mécompréhension de la singularité par le militaro-industriel américain, prise pour le moment où leurs machines deviennent le supérieur de l'homme. Et non le momoent où le Logos de l'homme est étendus par la techne des machines.
  5. second bug : le BUG, càd croire que l'on puisse "build/be unilaterally global" et ainsi gouverner le monde et ratisser ses portemonnaies.


Dans ce contexte, il est nécessaire d'adopter une position de libre intelligence entre autonomes compétents, selon la seule manière qui sera acceptée de tous : "permissionless innovation expérimentation".

C'est pourquoi je relance INTLNET au service de la "communauté globale" (RFC 6852) de la libre expérimentation de solutions relationnelles (meshware) XLIBRE avec quatre grands objectifs expérimentaux initiaux :

  • le projet d'expérimentation de la CLASS "FL" (Free/LIBRE) du DNS.
  • une technologie autonome d'échange de YIAMs (YIAMnet).
  • à supporter par une coopérance du Catenet à imaginer et organiser ensemble.
  • comprendre comment s'articule le langage de notre temps, qui après l'oral de Socrates, et le scriptural de Platon, engage le syllogisme d'Aristote dans le cadre du digital où nous avons à nous servir de mots et de bots ne visant plus seulement,
  • des conclusions selon la raison humaine fondée sur la logique dialectique du tiers exclu,
  • mais des émergences assistées par l'intellition (la réduction réticulaire à ce qui fait sens) processorale de la réflexion appuyée sur l'agorique polylectique du tiers non exclu.


L'intérêt pour nous est que nous ne cherchons plus à convaincre le monde de ne pas tomber malade, ce qui réclame beaucoup de gens et d'argent.

Simplement à trouver le "sérum" qu'il pourra utiliser, la simplicité architectonique sur laquelle il pourra s'appuyer s'il veut poursuivre



Références




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