http://intlnet.org/index.php?title=Special:NewPages&feed=atom&hidebots=1&limit=50&offset=&namespace=0&username=&tagfilter=INTLNET - New pages [en]2024-03-28T15:30:42ZFrom INTLNETMediaWiki 1.23.3http://intlnet.org/index.php/JFC_MorfinJFC Morfin2023-06-11T08:21:32Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div>This page has been recently introduced : the important matter is not me but the ideas I work on. However, some sources keep asking for CVs.</div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/CatenetCatenet2022-11-10T17:46:26Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div>Les notions de '''catenet''' et d''''internet''' diffèrent conceptuellement par l'utilisation de "gateways" interconnectant des réseaux aux technologies pouvant être '''différentes'''<ref> Intialement plusieurs technologies ont concourru à l'accès international datacoms, Cyclades, Tymnet, CCITT, ARPANET, etc. </ref> ou, maintenant <ref> depuis 1986 - fermeture de McDonnell Douglas Tymnet Extended Services, et de McDonnell Douglas Augment, et création de l'IETF - </ref>, '''paramètrés de façons différentes''' , ce qui n'est pas le cas pour l'unitilisation commune du système internet dont les flux sont en général "de bout en bout".<br />
<br />
La compréhension d'un "catenet de l'internet" est donc plus générale et permet les différentes configurations et paramètrages réclamés par le support de différentes communautés de vision de l'internet. Ceci est expressément prévu au niveau du paradigme moderne de standardisation par la RFC 6852. Ces "communautés globales" sont alors décrites comme "bénéficiant à l'humanité", puisqu'elles ajoutent le support des différences à la consolidation commune du réseau. A noter que leurs pratiques relèvent de la Convention de l'UNESCO de 2003 sur le patrimoine commun immateriel (PCI).<br />
<br />
:____<br />
<small><references /></small></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/M%C3%A9tas%C3%A9mantiqueMétasémantique2021-08-18T14:31:01Z<p>Sysop: /* «LE DÉVELOPPEMENT MÉTALINGUISTIQUE» par Jean-Emile Gombert */</p>
<hr />
<div>Compilaire de textes sur le thème de la '''métasémantique'''.<br />
<br />
==«LE DÉVELOPPEMENT MÉTALINGUISTIQUE» par Jean-Emile Gombert ==<br />
<br />
Coll. Psychologie d'aujourd'hui, PUF, 1 990.<br />
<br />
J.E. Gombert offre ici une somme qui devrait constituer désormais un passage obligé de tout travail didactique dans l'ordre du «méta». La thèse qu'il soutient est claire : les activités métalinguistiques, «sous domaines de la métacognition qui concerne le langage et son utilisation» impliquent : «<br />
<br />
# les activités de réflexion sur le langage et son utilisation, <br />
# les capacités du sujet à contrôler et planifier ses propres processus de traitement linguistique en compréhension et en production. Ces activités et ces capacités peuvent concerner tout aspect du langage qu'il soit phonologique [...], syntaxique [...], sémantique [...] ou pragmatique». Quant aux «activités épilinguistiques», elles renvoient à des «comportements précocement avérés qui s'apparentent aux comportements métalinguistiques, mais qui ne sont pas (et n'ont jamais été) [...] contrôlés consciemment par le sujet. <br />
<br />
Il s'agit en fait de manifestations explicites, dans les comportements des sujets, d'une maîtrise fonctionnelle de règles d'organisation ou d'usage de la langue». Tout au long de l'ouvrage, J.E. Gombert insiste à la fois sur cette distinction entre «épi» et «méta», et sur l'enracinement de la réflexion et du contrôle conscients dans la maîtrise fonctionnelle des règles de fonctionnement ou des usages sociaux de la langue.<br />
<br />
Une telle position, qui n'est pas unanimement partagée par les linguistes et les psycholinguistes, a le mérite de faire la clarté sur des problèmes extrêmement concernants pour la didactique. Il est à noter que J.E. Gombert, par des chemins tout autres, rencontre les résultats de nos propres recherches. Les Groupes INRP «Evaluation» et «Résolutions de problèmes» ont mis en oeuvre en classe, décrit et évalué des activités qui paraissent rejoindre, pour l'essentiel, le cadre théorique de J.E. Gombert. <br />
<br />
La pluridimensionnaltié des faits de langue nous paraît, comme à lui, constitutive du champ des activités métalinguistiques. Désormais le «métasyntaxique» est à considérer comme une approche, parmi d'autres : le «métaphonologique» comme le «métalexical», le «métasémantique», comme le «métapragmatique» sont des dimensions à part entière de la connaissance du langage oral, écrit. Comme le souligne J.E. Gombert -nous le disions en 1 970 dans le Plan de Rénovation INRP -si l'activité langagière orale ne requiert pas nécessairement une approche métalinguistique, la maîtrise de l'activité langagière écrite appelle elle, une réflexion consciente, un contrôle des opérations impliquées. (Encore que la maîtrise de l'oral n'aille pas aussi sans réflexion consciente et sans contrôle... : on peut se demander pourquoi les didacticiens et les psycholinguistes laissent aujourd'hui ce point dans l'ombre). Du point de vue de l'écrit, J.E. Gombert privilégie, tout comme les travaux du Groupe «Evaluation» le «métatextuel», et le contrôle de la cohérence, de la cohésion.<br />
<br />
Ce cadre théorique est à la base du modèle de développement métalinguistique proposé par J.E. Gombert à partir du modèle de Karmiloff-Smith, qui distingue 4 phases successives :<br />
<br />
* deux phases obligées de nature épilinguistique : <br />
<br />
:* dans une première phase, l'enfant accumule des «habiletés linguistiques» associées à des contextes particuliers, et se trouve amené à résoudre des problèmes de plus en plus complexes ; la seconde phase procède d'une relative déstabilisation, marquée par la réapparition d'erreurs, des connaissances implicites accumulées, qui témoignerait des difficultés de l'enfant à résoudre des problèmes nés d'une compétence accrue ; <br />
<br />
:*cette 2° phase tendrait à une organisation des connaissances qui, entre autres, ébauche un système de règles d'em¬ ploi de formes linguistiques données et présuppose la mise en dénominateur commun de leurs contextes d'occurrence<br />
<br />
:* c'est sur cette base de connaissances implicites qu'émergent les activités métalinguistiques conscientes ; l'exigence de contrôle intentionnel des dimensions langagières évoquées plus haut, de connaissance consciente des fonctionnements qu'elles impliquent est à la fois suscitée et renforcée par les apprentissages scolaires de la lecture/écriture.<br />
<br />
::«Ne pourra être maîtrisé consciemment, dit J.E. Gombert, que ce qui l'est préalablement à un niveau fonctionnel» dans les activités épilinguistiques (souligné par lui). Il devient alors essentiel de distinguer les «connaissances procédurales» (nous dirions : savoirs opératoires liés aux «opérations» d'ordre métalinguistique) et les «connaissances déclaratives» (nous dirions : savoirs conceptuels impliquant règles de fonctionnement et notions).<br />
<br />
:* La 4° phase se caractérise à la fois par une «automatisation des métaprocessus» et par leur activation «lorsque le déroulement de l'activité en question rencontre un obstacle, fait problème ou «quand le sujet décide de prêter une attention plus particulière à la tâche à accomplir», ce qui correspond tout à fait à la conception des enseignements métalinguistiques développés par le Groupe «Résolutions de Problèmes».<br />
<br />
Est-ce à dire que la rencontre de nos recherches en didactique avec J.E. Gombert est totale ? Un certain nombre de prises de position nous paraissent devoir être discutées. «Nous pensons, écrit J.E. Gombert, que les connaissances métalinguistiques déclaratives précèdent le contrôle métalinguistique de l'application de ces connaissances». Il cite à l'appui de cette position un argument de «bon sens» selon lequel nous ne pouvons appliquer des connaissances que nous n'avons pas. Les connaissances déclaratives (savoirs conceptuels) -enracinées dans l'expérience langagière fonctionnelle -auraient à précéder nécessairement les connaissances procédurales (savoirs opératoires). On peut se demander ici si un tel modèle a une portée générale ou s'il ne serait pas un artefact, correspondant aux représentations et aux pratiques scolaires dominantes. Nos travaux didactiques reposent, quant à eux sur l'idée que la fragilité des savoirs conceptuels des élèves, en grammaire par exemple.<br />
<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/Perf%C3%A9rentiationPerférentiation2021-08-18T11:42:56Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div><br/><br />
Un perférent (perférendum, notion venant de Cicéron) est une documentation dynamiquement tenue à jour (ex. intellipage d'un wiki) pouvant porter l'enseignement et les commentaires intégrés de plusieurs co-auteurs/lecteurs successifs. En ce qui concerne l'établissement de la preuve, son intégration d'une blockchaine et de ses copies antérieures ainsi validées lui permet de s'affranchir de tout support physique. <br />
<br />
La perférentiation est donc une documentation tenue en parmanence à jour des modifications du sujet traités et selon les conditions de lecture.<br />
<br />
Lorsque cette perférentation est conduite en utilisant des intellipages, c'est à dire formatées par des balises et des fonctionnels, le perférent pourra faire partie d'un processus d'écritbalilecture [[métasémantique]].<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/Plex_MPlex M2020-09-05T16:46:59Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div><br/><br />
INTLNET a été créée en 1978 par JFC Morfin, sous le nom de "Secrétariat International pour les Applications de la Télématique" (SIAT) pour permettre aux préoccupations de la société civile d'être présentes et adressées lors du déploiement du diginumérique, alors engagé auprès des opérateurs internationaux publics de data-communications par Robert Tréhin, Directeur Tymnet European Operations, au sein du groupe Tymshare Inc.<br />
<br />
Son propos est, depuis lors, de considérer les attentes et besoins des "interliés" pour en soutenir, par le conseil, l'information des parties prenantes du déploiement diginumérique, la catalyse de recherches et la précaution normative, les capacités propres de l'Open Source à y répondre durablement.<br />
<br />
Elle est organisée sous forme d'un micro-secrétariat associatif de cercles d'expertise, d'expérimentations virtuelles et de soutien de projets autonomes.<br />
<br />
Elle appelle son propre projet "plex M" - c'est à dire son "plan d'exécution pour la Multitude". Son analyse est en effet que la sapience (confiance en ses savoirs) humaine s’accroît au cours de l'Histoire. Après la sortie de la forêt, les cités, les empires, la féodalité, le débat moderne entre peuple et multitude engagé à la Renaissance et élargi à chacun lors des Lumières a peu à peu amené la formation des Etats souverains et la démocratie de leurs peuples. Aujourd'hui une nouvelle forme de multitudinité numérique est en devenir, avec la naissance de la notion de communautés globales et d'Etats en réseaux, qui repose sur la capacitation responsable et cybertoyenne.</div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/History:Projet_INTLNETHistory:Projet INTLNET2018-01-29T16:49:44Z<p>Sysop: /* Le reste à faire */</p>
<hr />
<div><br />
Les idées mènent le monde, mais c'est l'argent qui le gouverne, les militaires qui le protègent, les ingénieurs qui l’aménagent, les politiques qui le décident, les machines qui le permettent et les hommes qui y vivent.<br />
<br />
Les idées viennent des rêves, des ambitions et des projets.<br />
<br />
<br />
Mon ambition en 1977, que nous appellerons le "'''projet Intlnet'''", est la "<u>la capacitation concitoyenne au sein de la multitude augmentée : la glocalité pour tous</u>". Un rêve de marin : à chacun l'autonomie de son navire virtuel et de ses systèmes, sous la voute des cieux, soi à la barre, le monde à sa coupée, le globe à portée de ses communications.<br />
<br />
<br />
__TOC__<br />
<br />
<br />
==Le projet INTLNET ==<br />
<br />
Ce projet réclamait un support technologique capable de passer de la télématique, alors en juste vogue, à une stabilisation en nuées "multimatique". Il y avait cinq options : <br />
* deux projets opérationnels (Tymshare, Telenet),<br />
* deux projets expérimentaux (Inria, ARPANET) qui allaient être synthétisés comme le projet internet de Vint Cerf.<br />
* la possibilité pour moi d'en lancer une dans l'optique de ce qui, 10 ans plus tard, serait le "Libre". <br />
<br />
L'idée d'une agrégation modulaire de Micros, Atari, Apple IIc, était possible mais, via modems téléphoniques, prématurée. Seul '''Tymshare''' avait l'approche intégrée nécessaire. J'y rejoignais '''Robert Tréhin''' qui lançait les opérations européennes de sa filiale réseau, '''Tymnet''' <ref>'''Robert Tréhin''', simultanement créateur de la première computershop parisienne, créera ensuite '''TNSC''' (Tymshare Network Systems Consulting) dotant ainsi le déploiement international de la technologie leader d'un très solide support et d'une diffusion parallèle de systèmes privés.</ref>. Nous avons <u>catalysé</u> ensemble l''''IPSS''' (international packet switch system),<br />
* comme un consortium multilatéral de fait des opérateurs publics internationaux datacoms d'une quarantaine de pays, <br />
* dont 100% du traffic était géré sur nos '''Tymnet Engines''', sous système d’inter-exploitation '''ISIS''' de Tymshare. <br />
* et INTLNET était le secréaire de l'informel "'''ISIS Club'''" dont les réunions quadri-annuelles, ouvertes aux clients privés de TNSC, façonnaient le développement des services internationaux et y faisait pénétrer des applications du concept de '''services étendus''' (banques, services aerien, mail de haut niveau/sans spam [OnTyme], videotext, NetTV, etc.).<br />
<br />
:---<br />
<br />
<small>''<references/>''</small><br />
<br />
== la MOMA ==<br />
<br />
En 1986, mon job était, en tant que Directeur, '''Tymnet/Extended Services''', de concrétiser mon projet. Il ne s'agissait plus que de catalyser et d'accompagner la montée en puissance d'une '''MOMA''' (''Multitude's Open Multilateral Agora'') de "'''services étendus'''" en :<br />
* téléchargeant des logiciels Tymshare existants sur les machines déjà installées des opérateurs publics internationaux et,<br />
* pour ceux-ci, d'en inscrire les services étendus et cloud à leur tarif, ce qui les croiserait et les enracinerait dans l'usage mondial et le maillage de contrats multinationaux. <br />
<br />
Ceci se voulait perçu comme un essais anodin par tous les concernés, mais ne l'était pas vraiment ! Il s'agissait, sous quelques mois (''rentrée 1986''), de faire naître "discrètement", les data-relations (transport + traitement) mondiales en pérruque au-dessus des télécommunications (transport uniquement) :<br />
* ce qui était en opposition avec 14 ans de législation et de jugements domestique américains trouvant cela une violation déloyale de la neutralité économique du net (''allant pour cela jusqu'à démembrer ATT'')<br />
* et de les faire rentrer dans le double no-mans'land, inconnu du militaro-industriel (''qui par précaution venait, via McDD, de racheter Tymshare''), (1) de la mondialisation, (2) des services étendus et (3) du cyberespace.<br />
<br />
<br />
==== Cyberespace ====<br />
<br />
<br />
==== Mondialisation ====<br />
<br />
<br />
==== Services étendus ====<br />
<br />
:Le point fondamental identifié par les lobbystes télécommunications dès février 1972 (''sa première facturation d'un service d'accès à un ordinateurs tiers'') était que '''Tymshare''' se donnait la capacité de '''transpoter''' des données en plus de les '''traiter'''. Ceci lui permettait une subsidiarisation croisée entre revenus du traitement et coûts du transport. Il y avait là atteinte à la '''neutralité''' tariffaire du monopole. <br />
<br />
:La politique et la justice américaine, et la technologie des constructeurs autre que Tymshare, s'est alors construite en réaction autour d'une stricte séparation entre les secteurs datacoms et dataservices. Et donc entre les infrastructures de communication et de traitement. <br />
<br />
:C'est pour cela que '''Tymshare Inc.''' a du filialiser '''Tymnet Inc.''' opérateur réseau sous licence FCC, son concurrent '''Telenet Inc.''' (''filiale de '''BBN''', fournisseur des machines ARPANET et Internet) s'en tenait à sa normalisation à l'UIT/CCITT'' et au modèle '''à valeur ajoutée''' du modèle '''OSI''' à sept couches (au lieu des quatre couches du modèle IP).<br />
<br />
:La loi américaine Fed-std-1037 définit de façon précise :<br />
:* les services de base (''basic services'') de bande passante téléphonique (lignes louées) ;<br />
:* les services à valeur ajoutée (''value added'') à commutation de paquets ou de circuits.<br />
:* les services améliorés (''enhanced'') où l'usage de la couche OSI 7, applications modifie l'information reçue (ex. conversion de protocole, mail).<br />
<br />
:Les services étendus de Tymnet (''Tymnet/extended services'') concernent une toute autre approche du réseau qui sort du domaine des <u>communications de bout en bout</u> et relève des <u>relations agoriques</u> : le réseau global ou (''virtuellement glocalisé : closed user group'') devient une place de marché multitechologie/multinationale de services de traitement de confiance des données.<br />
<br />
<br />
==US BUG ==<br />
<br />
Face à cela a joué la culture de l'"'''US BUG'''" (''"US Being Unilaterally Global"'') qui s'est traduit par :<br />
* la séparation INTLNET / McDonnel Douglas] pour [http://intlnet.org/index.php?title=History:Culture_Shock incompréhension de l'enjeu] (mi-1986), <br />
* la création parallèle de l'IETF à l'automne 1986, se consolidant sur le modèle à quatre couches TCP/IP, <br />
* par un long moratoire technologico-politique et de Défense (''surnommé de "<u>stratégie du status-quo</u>"'') concernant : <br />
:* les services étendus qui se sont réfugiés en partie dans l'application (web, réseau sociaux, paiements, etc.)<br />
:* la multilingusation rempladée par la "globalization" principalement enactée par le projet Unicode à partir de 1987.<br />
<br />
==== Trente ans de moratoire ====<br />
<br />
<br />
==== Sortie du BUG ====<br />
<br />
Nous avons commencé à en sortir :<br />
:* 29.8.2012 : '''normativement''' par le nouveau paradigme normatif ('''OpenStand''') publié le par l'IEEE, IAB, IETF, ISOC et W3C (également '''RFC 6852''').<br />
:* 2013 : '''officieusement''' par la "Snowden saga", permettant à la NSA de montrer <ref> montrer sa force pour ne pas avoir à s'en servir.</ref> pouvoir savoir par ailleurs ce que les utilisateurs voudraient encrypter.<br />
:* 14.03.14 : '''officiellement''' par [https://www.ntia.doc.gov/press-release/2014/ntia-announces-intent-transition-key-internet-domain-name-functions l'annonce du NTIA] abandonnant l'unilateral au profit du multipartiprenariat, sous condition expresse de non-retour de la multilateralité.<br />
:* 2015 : '''stratégiquement''' par le passage progressif du concept de "status-quo" à celui de "permissionless innovation",<br />
:* 1.10.2016 : '''juridiquement''' avec la fin du mandat du NTIA sur l'Internet, <br />
:* <u>reste à faire</u> : à s'en sortir '''technologiquement''', '''stratégiquement''', '''économiquement''', '''culturellement'''. <br />
<br />
:---<br />
<br />
<small><references/>''</small><br />
<br />
<br />
== Le reste à faire ==<br />
<br />
Einstein a expliqué ce qui reste à faire : "Vous ne pouvez pas utiliser une vieille carte pour explorer un nouveau monde".<br />
<br />
Il faut documenter les nouvelles cartes du nouveau monde anthropobotique. Elles s'appellent des "perférents", c'est à dire une nouvelle forme de moyen de communication :<br />
<br />
* le '''document''' est ce qu'envoie le rédacteur.<br />
* le '''perférent''' <ref> le concept de '''perferendum''' est de ... Cicéron.</ref> est ce qui a été porté jusqu'au lecteur et arrive en étant tenu à jour et complété par l'expérience, les données et les services étendus partagées de par et à travers le réseau. <br />
<br />
<br />
---<br />
:''<small><references/></small>''<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/History:Culture_ShockHistory:Culture Shock2018-01-29T15:55:57Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div>Title: Culture Shock<br/><br />
Author: Clint De Gabrielle - Tymnet, President<br/><br />
Created: March 17, 2005<br/><br />
Cataloguer: <br/><br />
Copyright: <br/><br />
Story:<br/><br />
<br />
<br />
Mc Donnell-Douglas purchased Tymshare and then went about integrating the various elements of Tymshare into McDonnell-Douglas. It became a culture shock for both Companies. Tymshare had always been a very dynamic Company that built itself by aggressive actions, whether in acquisitions, sales activities or in internal development. McDonnell-Douglas had a culture that required constant review of operations and strict rules on change.<br />
<br />
In the early days after the acquisition, Mc Donnell Douglas was surprised by the amount of freedom that Tymshare managers and employees had to make decisions and to take action. They found that their rules were not always followed and that actions were taken that they considered risky. When more of these actions turned out successful than not, they were even more surprised since their culture believed that any decision needed at least two levels of approval before it was implemented.<br />
<br />
Much of the busines and technology of Tymshare was strange to McDonnell-Douglas and its people. As a result the discomfort caused by the Tymshare methods of operation led to some questionable decisions on the part of McDonnell-Douglas. One of these was to move the manufacture of the Tymnet Engine to a McDonnell-Douglas minicomputer manufacturing facility in Irvine California. Where once the manufacturing was done down the road by Tymshare people it was now done miles away by an organization that had a set of rules that didn't fit well with the dynamic growth of Tymnet and it's Private Network business. Now Tymnet was required to provide a six month forecast of needs by specific configurations and the products were transferred to us by a cost developed by the Irvine facility. The Tymnet cost for Tymnet Engines rose by 15%-20% and delivery turn around that had been thirty days became six months. Where before when we had a special requirement for delivery or configuration, we could go down the road and sit down with the Manufacturing Manager and work out the problem, we now went through a set change order procedure that required two levels of approval on the Tymnet end and an additional two levels of approval at the Irvine facility. Where once we were able to turn around in about thirty days we now found ourselves needing four to six months to effect change.<br />
<br />
The financial area of the business was also put under McDonnell-Douglas systems. A McDonnell-Douglas employee became the resident Manager of Finance in San Jose and the budgeting, cost reporting and disbursement processess were conducted in conformance with the McDonnell-Douglas systems. The incentive compensation system for Sales Represenatives came in for close scrutiny, when it was discovered that several Sales Reps. were making six figure incomes, so when a new year's sales plan was set up, the Finace Department became involved in setting quotas and attempted to establish limit on earnings. The limit was given up but quotas were established based on the previous years performance, with no regard for one of a kind happenings. This caused a number of problems that resulted in quota setting being returned to Tymnet the next year. I don't think that the acquisition was ever comfortable for McDonnell-Douglas, even though Tymshare performance beat expectations year after year.<br />
<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/History:Post-TymshareHistory:Post-Tymshare2018-01-29T15:44:23Z<p>Sysop: Created page with "{| |width="150"| |width="1000"| |- |valign="top"| '''Titre :''' |valign="top"| Beyond Tymshare - MDC, BT, MCI, Concert, Worldcom |- |valign="top"| '''Author:''' |valign="top"|..."</p>
<hr />
<div>{|<br />
|width="150"|<br />
|width="1000"|<br />
|-<br />
|valign="top"|<br />
'''Titre :'''<br />
|valign="top"|<br />
Beyond Tymshare - MDC, BT, MCI, Concert, Worldcom<br />
|-<br />
|valign="top"|<br />
'''Author:'''<br />
|valign="top"|<br />
Carl Baltrunas<br />
|-<br />
|valign="top"|<br />
'''Created:'''<br />
|valign="top"|<br />
August 4, 2006<br />
|}<br />
<br />
Story:<br />
<br />
A brief timeline of the companies that controlled the Tymshare legacy.<br />
<br />
Tymshare was acquired by McDonnell Douglas sometime around April 1984. MDC renamed the company McDonnell Douglas Tymshare. <br />
* Under MDC's stewardship, parts of the company were integrated, parts were dismantled and other parts were held as assets later sold for a profit. <br />
* They created MDC-ISG to sell and market their computing and networking products.<br />
<br />
As peace was breaking out all over the world in the late 1980s, McDonnell Douglas needed cash. <br />
* They spun off MDCFSCO (MDC Field Service Company) to a startup lead by Bert Novak named Novadyne. <br />
* MDC sold MDCNSC (Network Systems Company) and part the Computer Operations in Fremont, Cupertino and Valley Forge to British Telecom. The sale was announced on July 31st, 1989 and all transfers into or out of MDCFSCO and MDCNSC were frozen. The sale was finalized on November 17th, 1989, and BT renamed MDNSC to BT Tymnet.<br />
<br />
A year or two later BT Tymnet was renamed BT North America, and yet again to BTNA. When BT purchased the Tymnet property, US telecommunications laws required BT to obtain restricted licenses to continue to run Tymnet. As the laws changed, BT wanted to expand, and obtain a footing in the USA. They looked to MCI, first to buy, but now allowed, and then to create an alliance. Called "The Deal of the Century", BT "sold" the US-based portion of the original BT Tymnet properties to MCI, kept the rest of Tymnet worldwide as part of BT, and formed a new company, to be named later, called NewCo, to handle all international traffic. NewCo was eventually named Concert which was a partnership that allowed US based MCI, and UK based BT to work together "in Concert". The deal was finalized, and MCI took over the US based properties on February 1st, 1994.<br />
<br />
MCI took awhile to integrate Tymnet into its fold. Although they knew how to run a long distance telephone carrier, and lease private telecommunications lines to companies, owning the assets to run and manage a complete end-to-end data network was a little different. Two things rang true the entire time that MCI was at the helm. Their motto seemed to be, "Ready, Fire, Aim", and every month there was a reorganizaion somewhere in MCI. We joked that there was a reorganization, it took two weeks to have personnel move into new quarters with the rest of their new groups, and two weeks later there was another reorganization.<br />
<br />
By 1997, telecommunication laws changed and BT was looking to actually purchase MCI. BT and MCI were the 4th and 6th largest telecom companies world-wide, and by merging they would become the 3rd largest immediately behind the German Bundespost and AT&T. The deal was set. Stockholders in both companies had approved the merger. BT higher-ups thought that if they could renegotiate a slightly lower price tag, they would be able to put that saved money into the dividends they paid out each year. That waver was seen by Worldcom as a hole in an otherwise iron-clad deal. BTs deal would cash-out any stock held in MCI. Worldcom offered a nearly identical deal, but with a stock-swap instead of a cash-out which meant no capital gains tax for many many people. MCI took the Worldcom deal, and the sale became final on September 15th 1998. Both MCI and worldcom had to divest certain product lines to insure they did not hold monopoly power over the internet infrastructure or ISP services. One month after the sale was final, BT and MCI dissolved their alliance and MCI withdrew their stake in Concert.<br />
<br />
BT retained intellectual property rights over the Tymnet technology, but Worldcom was given a right to use it. This initiated the project to plan and implement the separation of physical assets each party owned in Tymnet, and included each company taking their portion of clients with them. Worldcom split it's holdings into a few separate units, with Tymnet being part of MCI Worldcom. BT found another partner in Concert and went 50-50 with AT&T. Due to the rivalry between AT&T and MCI, MCI Worldcom management dragged it's feet and refused to co-operate with BT and Concert on many projects, including the network split. Due to this and other obstacles, the split project was put on hold several times and was finally abandoned when Worldcom shut down its portion of the network on April 1st, 2003. Much of the split had been completed by then. Concert, which took total control of BTs Tymnet assets in 1999 replicated all the components needed to run the supervisors, accounting collection, and all the administration and took over running the now un-split network on April 1st.<br />
<br />
On October 31st 2002, BT and AT&T broke their alliance in Concert. This gave AT&T all the far east and pacific holdings, many of which were originally part of Tymshare and Tymnet. A small west-coast portion (my group) and eastern USA and qurope were retained by BT. BT merged it's Concert properties and BTNA into BT Americas. BT and BT Americas continued the second half of the split project which was to migrate their Tymnet clients to other IP and x.25 product lines. The last active Tymnet customer, the Germany-based Amadeus, a hotel and travel registration service, with clients that used Tymnet from Malasia, was finally migrated in February 2004. The remaining former Concert employees that supported and maintained Tymnet<br />
were let go at the end of January 2004. Tymnet was finally shut down in late February by disabling the links from the last 2 active supervisors to the network, thus making it impossible for any new circuits to be created.<br />
<br />
However, one small part of Tymnet still survives. The EDI group, once also called Payment Systems, were running Tandem computers with a non-standard x.25 configuration. Tymnet know how to communicate with the Tandem hosts, buts the Cisco and other off-the-shelf products did not. Ron Vivier and Jerry Lucas conceived and implemented the idea of having a stand-alone Tymnet node that could build internal circuits between slots on that node. Node code was modified to not require a supervisor connection, and to be able to build those internal slot to slot circuits based on host numbers in each slot. All nodes in this configuration were loaded via the TTY port on the node and their connections to Tymnet were severed. Tymnet technology lives on in one-node networks allowing the EDI product to continue, at least until those clients are moved to other services.<br />
<br />
As of this writing, I believe the EDI connections are still up. When I find out they are gone, I will update this entry with the relevent information.<br />
<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/PerferentsPerferents2017-12-29T19:47:18Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div><br/><br />
Notre époque, parmi ses nombreux problème, rencontre une difficulté terminologique fondamentale : celle de ne pouvoir nommer son véhicule informationnel de référence. Elle ne dispose pas d'un mot pour ce que nous utilisons tous tous les jours sur nos ordinateurs, dans nos échanges, dans nos organisations, dans notre gouvernance quotidienne, etc. et que nous nommons tous, à total contre-sens, ce qui nous en réduit grandement les capacités d'innovation et de développement économique, un "document".<br />
<br />
<br />
Selon l'académie française, "document" vient du latin "exemple, modèle", "ce qui sert à instruire" (tel un référent, un cours, une "doc"), un acte écrit qui sert de témoignage, de preuve; ou un titre portant les métadonnées d'un objet qu'il accompagne.<br />
* Il s'agit donc d'une information certifiée par l'immutabilité supposée de son support.<br />
* Support qui peut être dématérialisé "sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu'il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l'intégrité." (Code civil 1316-1).<br />
<br />
<br />
La '''fiducie numérique''' (''apportée par les solutions d'enregistrements chaînés validées par la loi ou l'usage'') répond à cette réserve de façon magistrale par une robustesse sans précédent,<br />
* puisque la preuve de la signature ne vient pas d'une immutabilité externe,<br />
* mais de l'immutabilité du chrono du hachage mathématique de ...<br />
:* ses versions successives <br />
:* de ses reproductions (sous divers formats)<br />
:* et évolutions de contenu éventuelles.<br />
<br />
:::nous avons-là accès une "<u>immutabilité dynamique</u>" nouvelle, avec sans aucun doute de grandes perspectives d'innovation pour une société de la connaissance.<br />
<br />
::: Il s'agit d'une extension majeure de la notion de "document" (enseignement unique garanti par la continuité du support, puis par le contexte lors de sa dématérialisation) <br />
::: vers le <u>suivi</u> <br />
::: potentiellement <u>ajouté</u> au contenu de cet enseignement <br />
::: qui ne va qu'ajouter '''crédibilité''', '''cohérence''' et '''intérêt''' à l'objet accédé <br />
::: et qui va pouvoir se poursuivre à travers l'hyperespac et le futur.<br />
<br />
<br />
La preuve s'accroit par le fait qu'à travers toute la vie du document (avant, à travers le temps et jusqu'à maintenant) nous avons la chaîne des versions et des mises à jour et ajouts éventuels. <br />
* Nous ne sommes plus dans la preuve par corrélation entre le support et le contenu ("documentum" : ce qui est enseigné) <br />
* mais par l'enchainement précis du contenu lui-même et des versions lues/écrites à travers les multiples "témoins" que seront <br />
::* les lecteurs de formats possiblement différents <br />
::* et les fonctionnels de hachage.<br />
<br />
On ne va plus chercher la "<u>référence</u>" auprès d'un support extérieur, <br/>mais directement dans la cohérence de la "'''<u>perligence</u>'''" exhaustive des enchaînements. <br />
<br />
<br />
C'est pourquoi je propose d'utiliser le mot "<u>'''perferent'''</u>" pour :<br />
<br />
::"les objets pouvant apporter un renseignement, établir ou infirmer un fait par la cohérence de la perligence validée par fiducie numérique".<br />
<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/Le_projet_IntlnetLe projet Intlnet2017-12-24T18:26:15Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div><br/><br />
<br />
Le projet d'INTLNET est le projet participatif <ref> le projet d'entreprise d'INTLNET s'inscrit dans le contexte de la coalition ''inter pares'' d'intérêt commun pour l'humanité ayant fait l'objet du consensus d'un double sommet mondial pour la "société de l'information".</ref> d'une "'''<u>glocalité pour tous</u>'''" <ref> pour chacun la maîtrise autonome de son accès à la <u>globalité commune</u> selon les critères de <u>'''sa'''</u> liberté locale.</ref> par la documentation de solutions et la catalyse de moyens qui lui sont nécessaires. <br />
<br />
Il en est résulté des priorités de contribution :<br />
* au déploiement du réseau international de commutation de paquets public [IPSS] (1978+), <br />
* à la recherche, au développement et au déploiement en matière de "services étendus" <ref> par continuation de la terminologie légale américaine des services entropiques (basic services : de bande passante; value added services : de type internet ; enhanced services : OSI, conversion de protocole), les services étendus sont les services néguentropiques aux contenus (netlearning). </ref> et de SX <ref> SX : experience sociétale : discipline de l'adaptation sociétale à sa propre adaptation.</ref> (1986+), <br />
* à la production normative dans un souci de précaution (2000) et de soutien d'une innovation ouverte et d'une Recherche Libre pour un Libre Savoir,<br />
* notamment en multilinguistique et en matière de document intelligent.<br />
<br />
Après la fin, le 1.10.2016, du moratoire stratégique à l'innovation architectonique étendue <ref> INTLNET se positionne dans le contexte d'un changement de paradigme architectonique majeur et homogène issu de la prise en compte du chaos et de la complexité, comme préalable aux évolutions des architectures scientifiques, sociétales et technologiques dites nouvelles. </ref> qu'avait de fait établi en 1986 le militaro-industriel américain <ref> Dans le cadre de la [http://www.beatriceco.com/bti/porticus/bell/whatkilledmabell.html dévestiture du Bell System] (1.1.1984) l'industrie des datacoms et les stratégies technologiques, industrielles et de défense ont été affectées par la séparation entre les revenus du transport et du traitement des données et les choix technologiques (UNIX/TCP/IP), politiques et commerciaux de l'époque.</ref>, ce projet se réarticule autour de la pérennité numérique du savoir profond par opposition aux seuls flux d'échanges et de traitements digitaux de la connaissance.<br />
<br />
* Sa méthode non conventionnelle (''analyses + catalyses'') se fonde sur son expérience diktyologique <ref> diktyologie : l'étude et la gestion de phénomènes non-hiérarchiques au sein des multitudes (''agoras'') en réseaux maillés (''communications'') et d'agents autonomes humains, physiques, intellectuels ou artificiels reliés (relations) </ref> des rapports d'influence du seul au multiple (''extension de ceux du faible au fort'') dans le contexte de la '''SX''' actuelle. <br />
* Cette discipline est celle du "tout supérieur à la somme de ses parties" dont la néguentropie sapientiale rémanente résulte de la synergie de résonance relationnelle <ref> cf. [[Théorie de l'intellition et de la relation]] (''d'analyse et recherche propre en étude'').</ref> entre des parties dont la connaissance immédiate est alimentée par information entropique <ref> théorie de l'information et de la communication (générale : Shannon et algorithmique : Solomonov, Kolmogorov et Chaitin)</ref>.<br />
<br />
<br />
;Attention : le projet INTLNET est très fortement contingent aux choix politiques, stratégiques, économiques, commerciaux et juridiques de tout niveau et de toute origine au sein de la multitude (''comportement agorique''), toutefois son attracteur est architectonique, c'est celui des causes et des effets profonds sur la constitution d'une société de l'information qui soit "people centered, à dimension humaine, centrada en la persona" selon l'[http://www.itu.int/net/wsis/docs2/tunis/off/7-fr.html Engagement de Tunis du Sommet Mondial pour la Société de l'information de 2005].<br />
<br />
___<br />
<br />
<small><references/></small><br />
[[°]]</div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/Th%C3%A9orie_de_l%27intellition_et_de_la_relationThéorie de l'intellition et de la relation2017-12-24T18:17:13Z<p>Sysop: Created page with "<br/> La théorie de l'intellition et de la relation est un travail de recherche multidisciplinaire que tente de catalyser JFC Morfin dans le cadre d'INTLNET (à partir de l'e..."</p>
<hr />
<div><br/><br />
La théorie de l'intellition et de la relation est un travail de recherche multidisciplinaire que tente de catalyser JFC Morfin dans le cadre d'INTLNET (à partir de l'expérience du réseautage sociétal de transmission des données).<br />
<br />
Elle concerne la réponse à la question suivante :<br />
<br />
::"la résultante néguentropique des mouvements entropiques internes à de grands systèmes agoriques en expansion".<br />
<br />
Ceci concerne, par exemple, l'univers, l'évolution, l'internet. <br />
<br />
L'approche retenue est celle de la superposition d'un double système agorique :<br />
* de liens logique (''dialectique de point à point à l'énaction cybernétique monolectique'') (interligence) obéissant aux théories entropiques de Clausius, Shannon et de Kolmogorov, Solomonov et Chaitin (''théorie algorithmique de l'information'') convoyant de la connaissance relative ;<br />
* et de relations synergiques (''polylectiques'') par rémanence et résonance entre les zones (''"mousse quantifiée" profonde'') ainsi alimentées en moyens de construire du savoir capable d'intellition (le "lire entre les lignes") locale et croisée. <br />
<br />
Des éléments fondamentaux de ce travail sont : <br />
* la définition et la typologie de la donnée et de ses espaces.<br />
* la nature des réseaux superposés qui vont la structurer, la commuter et la traiter.<br />
* la grammaire architectonique commune éventuelle qui va en harmoniser les influences/échanges.<br />
* la formulation/corroboration mathématique des propositions ainsi dégagées.<br />
<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/Berner_Lee_:_proposition_du_web_s%C3%A9mantiqueBerner Lee : proposition du web sémantique2017-12-20T19:13:09Z<p>Sysop: Created page with " Le temps passe vite. Il y a maintenant presque 20 ans, j'ai voulu restructurer la manière dont nous utilisons l'information, la manière dont nous travaillons ensemble -- et..."</p>
<hr />
<div><br />
Le temps passe vite. Il y a maintenant presque 20 ans, j'ai voulu restructurer la manière dont nous utilisons l'information, la manière dont nous travaillons ensemble -- et j'ai donc inventé la Toile, le World Wide Web. Et maintenant, 20 ans après, ici à TED, je vous demande votre aide pour une nouvelle restructuration.<br />
<br />
Retournons en 1989: j'avais écrit à l'époque un mémo sur la mise en place d'un système d'hypertexte public. Ça n'avait pas intéressé grand-monde à l'époque. Mais 18 mois plus tard -- vous savez, les innovations se produisent comme ça -- 18 mois plus tard, mon patron m'a autorisé à y passer du temps, comme un genre de projet expérimental, pour tester un nouvel ordinateur que nous avions obtenu. Et il me donna donc le temps de le coder. Et j'ai donc écrit ce que devait être le langage HTML, le procotole hypertexte -- HTTP -- l'idée des liens URL, ces choses qui commence par "HTTP". J'ai écrit le code et je l'ai publié.<br />
<br />
Pourquoi j'ai fait ça ? Et bien parce que j'étais dans un état de frustration. J'étais frustré -- Je travaillais comme ingénieur logiciel dans cet immense et exitant laboratoire de recherche, où beaucoup de gens venait travailler de partout dans le monde. Ils apportaient chacun des ordinateurs différents. Ils utilisaient aussi des formats de données différents. Toute une palette de systèmes de documentation différents. Donc, avec toute cette diversité, si je voulais y créer quelque chose en prenant un morceau à droite, un morceau à gauche, je devais à chaque fois me connecter à une nouvelle machine, je devais apprendre à utiliser un nouveau logiciel, et l'information que je voulais était dans un nouveau format de données. Et ils étaient tous incompatibles. C'était donc très frustrant. Cette frustration provenait de tout ce potentiel enfermé.<br />
<br />
En fait sur tous ces disques, il y avait des documents. Donc si on pouvait tous les intégrer dans un hypothétique grand système de documentation virtuel, c'est à dire sur internet, alors la vie serait beaucoup plus simple. Et quand vous avez une idée comme ça, elle s'accroche vous, et même si les gens n'ont pas lu votre mémo -- En fait il l'a lu, on a retrouvé sa copie après sa mort. Il avait écrit "vague mais intéressant" au crayon dans un coin.<br />
<br />
(Rires)<br />
<br />
Mais d'une façon générale il était très difficile d'expliquer ce qu'était le web. Il est difficile d'expliquer aujourd'hui combien c'était difficile à expliquer à ce moment-là. Mais quand TED a été crée il n'y avait pas de web, des mots comme "cliquer" n'avait pas le même sens. Je pouvais montrer un bout d'hypertexte, une page avec des liens, on peut cliquer dessus, et hop, on se retrouve sur une autre page hypertexte. Pas vraiment impressionant. On avait déjà vu ça. On avait vu des liens hypertextes sur des CDROM. Ce qui était difficile était de les faire imaginer... Alors imaginez que ce lien peut vous emmener sur n'importe quel document que vous puissiez imaginer. C'est une barrière qui est très difficile à franchir pour certaines personnes. Et bien quelques personnes ont réussi. Alors oui. C'était difficile à expliquer mais il existait un mouvement de fond. Et c'est ça qui aura été le plus sympa. C'est ça qui aura été le plus existant. Pas la technologie, pas ce que les gens ont fait avec, Mais vraiment la communauté, l'esprit de tous ces gens qui se réunissaient, s'envoyaient des emails. C'était comme ça à cette époque.<br />
<br />
Et vous savez quoi... C'est marrant... Mais d'une certaine manière, c'est comme cela à nouveau. Je demandais à tout le monde plus ou moins de mettre ses documents en ligne. "Pourriez-vous mettre vos documents sur ce web-machin?" Et... vous l'avez fait. Merci. Ça a été sympa non? C'était vraiment intéressant, car on s'est aperçu que ce qui se passait sur le web nous dépassait réellement. Il s'est passé bien plus de choses que ce que nous avions imaginé lorsque nous avions créé le premier site web. Maintenant, je veux que vous mettiez vos données sur le web ! Ce qui se passe c'est qu'il reste encore un énorme potentiel inexploité. Il y a toujours une énorme frustration. Car nous n'avons pas de données sur le web en tant que données.<br />
<br />
Qu'est ce que ça veut dire? Quelle est la différence entre document, données... Et bien les documents vous les lisez, ok? En gros vous pouvez les lire, suivre les liens, mais c'est tout. Avec les données vous pouvez faire plein de trucs sur un ordinateur. Qui a ici vu la présentation de Hans Rosling ? Cool. Plein de personnes l'on vu. C'est l'une des meilleurs présentation de TED. Hans a fait cette présentation dans laquelle il montre dans différents pays, dans différentes couleurs, le niveau de revenus sur un axe avec les taux de natalité sur un autre, et le tout animé à travers le temps. Il a donc récupéré ces données et en a fait une présentation qui démonte les idées préconçues qu'ont les gens sur l'économie des pays émergents.<br />
<br />
Il a utilisé un slide de ce type. Derrière cette présentation il avait plein de données. Les données c'est terne, carré, ennuyeux... C'est l'image que nous en avons, n'est-ce pas ? Car les données ne peuvent pas être utilisées naturellement tel quel. Mais en réalité les données influencent en grande partie nos vies. Cela arrive quand quelqu'un prend ces données et crée quelque chose avec. Dans notre cas, Hans a rassemblé toutes les données, il les a trouvé auprès des Nations-Unies, sur des sites webs. Il les a rassemblées, les a combinées pour donner quelque chose de plus intéressant et alors il les a insérées dans son logiciel, créé je crois par son fils, pour donner cette merveilleuse présentation. Et Hans a mis en avant le fait qu'il était très important d'avoir beaucoup de données. Et je suis heureux de l'avoir vu hier demandant encore avec insistance plus de données.<br />
<br />
Et maintenant je voudrais que vous vous imaginiez, pas seulement 2 morceaux de données connectés, ou même 6, mais un monde où tout le monde aurait mis ses données sur le web. Virtuellement tout ce que vous pouvez imaginer serait sur le web. Et j'ai appelé cela "Linked Data" ("données liées") La technologie s'appelle "Linked Data" et elle est extrêmement simple. Si vous voulez mettre quelque chose sur le web, il y a 3 règles. La première chose est que nous utilisons toujours les adresses HTTP -- ces trucs qui commencent par http: -- Mais plus uniquement pour les documents, on va les utiliser pour décrire les documents. On va les utiliser pour des personnes, on va les utiliser pour des lieux, on va les utiliser pour vos produits, pour des événements. N'importe quel concept aura un nom commençant par http.<br />
<br />
Deuxième règle: Si j'utilise une de ces adresses HTTP le web va me renvoyer des informations, en utilisant le protocole HTTP, des données dans un format standard Et ce sont des données utiles que quelqu'un aimerait connaitre, à propos de cette chose: si c'est un événement, qui s'y rend ? Si c'est un personne, où est-elle née ? Ce genre de choses. Donc la deuxième règle est qu'on me renvoie des informations importantes.<br />
<br />
La troisième règle est que quand je récupère ces informations, ce ne sera pas uniquement le poids ou la taille ou le lieu de naissance de cette personne, on me fournira également des relations. Les données sont des relations. C'est ce qui est intéressant, les données sont des relations. Vous avez cette personne née à Berlin, Berlin est en Allemagne. Dès lors qu'il y a une relation, l'élément lié est nommé avec un nom commençant par http. Et à partir de son nom HTTP je peux accéder à cette ressource. Je peux accéder à cette personne, ensuite je peux accéder à la ville ou elle est née, à sa région, à sa ville, à la population de sa ville, et ainsi de suite... Je peux parcourir toutes ces choses.<br />
<br />
Et voilà. C'est ça, "Linked Data". Il y a quelques années j'ai écrit un article intitulé Linked Data, et peu de temps après les choses ont commencé à bouger. Nous avons eu de plus en plus de ces boites que Hans décrivait, et nous avons vu de plus en plus de choses éclore. Ce ne sont pas que des plantes. Ce n'est pas seulement une racine qui fait vivre une plante. Pour chacune de ces plantes, peu importe sa nature, une présentation, une analyse, quelqu'un cherchant des tendances dans les données, peut interroger toutes ces données. et toutes ces données sont connectées. La chose vraiment important sur les données, c'est que plus vous avez de données connectés, plus elles deviennent puissant.<br />
<br />
Linked Data est donc apparu, le concept, le mème a été essaimé. et quelques temps après, Chris Spitzer, de l'Université Libre de Berlin, qui fut l'un des premiers à publier des données interessantes, remarqua que Wikipédia, cette fameuse encyclopédie en ligne, qui contient plein de documents intéressants, possédait parfois des encadrés, des sortes de boites d'information. Et que dans ces boites d'information, il y a des données. Il a écrit un programme pour extraire ces données de wikipedia et les stocker au format Linked Data sur le web. Il a appelé son site DBpedia. DBpedia est représenté au milieu de cette slide par le rond bleu. et si vous continuez à faire des recherches sur Berlin, vous vous apercevez qu'il y a d'autres zones de données sur Berlin, et elles sont toutes connectées entre elles. Donc si vous récupérez quelque chose de DBpedia sur Berlin, vous vous retrouvez à récupérer les autres données en même temps. La chose incroyable est que cela commença à grossir. C'est à nouveau un mouvement de fond.<br />
<br />
Maintenant examinons ces données. Les données apparaissent sous différentes formes. Pensez à la diversité du web. C'est un élément primordial pour le web, de pouvoir y ajouter n'importe quel type d'information. Il en va de même avec les données. Il existe plein de types de données. Il y a les données gouvernementales, des données d'entreprises, qui sont vraiment essentielles, les données scientifiques, les données personnelles, les données météorologiques, les données concernant les événements, les données des discussions, les informations, toutes sortes de données. Je vais en mentionner quelques unes pour que vous ayez une idée de leur diversité, et ainsi vous rendre compte de leur potentiel.<br />
<br />
Commençons par les données gouvernementales. Barak Obama a dit dans un de ses discours que les données du gouvernement américain seront disponibles sur internet dans des formats accessibles. Et j'espère qu'ils utiliseront le format "Linked Data". C'est important. Pourquoi est-ce important? Pas seulement pour la transparence. Bien sûr la transparence est importante. Mais ces données proviennent de tous les départements gouvernementaux. Alors pensez comment ces données montrent comment nous vivons en amérique. C'est très utile, ça a de la valeur, je peux l'utiliser pour ma société, En tant qu'enfant, je peux l'utiliser pour faire mes devoirs. Ce que je dis ici, c'est qu'on peut rendre la gestion du monde meilleure, en rendant ces données disponibles.<br />
<br />
En fait, si vous êtes décideur, et vous entendez parler de données gouvernementales particulières, vous verrez que ces gens ont souvent tendance à les garder pour eux. Hans appelle ça le serrage de base de données. Vous serrez votre base de données. Vous ne la laissez pas partir tant que vous n'en avez pas fait un joli site web. Ce que je suggère, c'est qu'avant de ... ... Oui, faites un joli site ! Je ne peux pas vous empêcher de faire un joli site. Faites-en donc un joli site. Mais avant cela, donnez-nous accès aux données non altérées. On veut des données. On veut des données non altérées. Il faut que nous demandions des données brutes maintenant. Et je vais vous demander de vous entrainer. Pouvez vous dire "Raw" ?<br />
<br />
Audience: Raw!<br />
<br />
Pouvez vous dire "Data" ?<br />
<br />
Audience: Data!<br />
<br />
Pouvez vous dire "Now" ?<br />
<br />
Audience: Now!<br />
<br />
Raw Data Now ! (Des Données Brutes Maintenant !)<br />
<br />
Audience: Raw Data Now !<br />
<br />
Pratiquez-le, c'est important. Car vous n'imaginez pas les excuses que trouvent les gens pour retenir leurs données pour vous empêcher d'y accéder, alors même que vous les avez payées avec vos impôts. Et ce n'est pas qu'en Amérique. C'est la même chose partout dans le monde. Et ce n'est pas uniquement les gouvernements. Les entreprises également.<br />
<br />
Je vais juste vous faire part de quelques idées sur les données... Nous sommes ici à TED, et nous sommes particulièrement conscient des immenses challenges que l'humanité doit relever. Eliminer le cancer. Comprendre le cerveau pour traiter l'Alzheimer. Comprendre l'économie, la rendre plus stable. Comprendre comment le monde fonctionne. Ceux qui vont résoudre ces problèmes sont des scientifiques, ils ont des tonnes d'idées dans leur tête, ils essayent de les communiquer à travers le web. Mais beaucoup de connaissances de la race humaine se trouvent actuellement dans des bases de données qui ne sont pas actuellement partagées.<br />
<br />
En fait si vous prenez juste un domaine comme Alzheimer, la recherche de médicaments par exemple, vous vous apercevez qu'il y a beaucoup de "Linked Data" qui apparaissent car les scientifiques de ce domaine se sont aperçu que c'était une bonne manière de sortir de leurs silos. Il y avait des données sur le génome dans cette base de données, dans ce bâtiment, et il y avait des données sur les protéines dans une autre... Et maintenant ils les ont réunies comme "Linked Data" et maintenant ils peuvent poser des questions que vous ne vous poseriez pas, moi non plus, mais eux oui... Quelles protéines sont utilisées dans la transduction des signaux et qui sont en rapport avec les neurones pyramidaux? Et bien vous prenez cette question, vous la mettez dans Google, Bien-sûr il n'y a pas de page sur web qui répond à cette question, car personne ne se l'est déjà posée. Vous récupérez 223,000 réponses, mais aucun résultat utilisable ! Vous interrogez les données cumulées du "Linked Data": 32 réponses, et chacune d'elle est une protéine qui a cette propriété. Et vous voyez la puissance de pouvoir poser ces questions pour un scientifique. Des questions qui créent des ponts entre différentes disciplines. C'est un changement radical. C'est vraiment très important. Et les scientifiques l'ont très bien compris. Les données que d'autres scientifiques ont collectées sont enfermées et nous devons les délivrer pour pouvoir nous atteler à ces grands problèmes.<br />
<br />
Si je continue, vous allez vous dire que toutes les données proviennent des grosses institutions et que cela n'a rien à voir avec vous. Et bien cela est faux. Les données parlent de nos vies. Vous vous connectez sur votre réseau social favori. Vous selectionnez un ami, et hop, une relation, une donnée. Vous dites: cette photo représente cette personne, hop, une donnée. Données, données, données. A chaque fois que vous faite quelque chose dans un réseau social, le site crée des données et les utilise, les retravaille, et rend la vie des autres utilisateurs du site plus intéressante. Mais si vous allez dans un autre réseau social, disons spécialisé dans les voyages, et que vous voulez envoyer une photo à toutes les personnes de ce groupe, vous ne pourrez pas passer les murs. "The Economist" a écrit un article sur le sujet, de nombreux blogueurs en ont parlé. C'est une énorme frustration de ne pas pouvoir détruire les silos et apporter de l'interopérabilité entre les réseaux sociaux. Nous devons faire ça avec le "Linked Data".<br />
<br />
Un dernier type de données, et peut-être le plus excitant. Pour venir ici, j'ai utilisé OpenStreetMap. OpenStreetMap est une carte mais aussi un wiki. Zoomez, ce truc carré est un théatre, où nous nous trouvons actuellement, le théatre Terrace. Il n'y avait pas de nom dessus. Alors je suis allé dans le mode édition, j'ai sélectionné le théatre, j'ai pu rajouter en bas le nom, puis sauvegarder, et maintenant si vous allez sur openstreetmap.org, retrouvez cet endroit, vous verrez que le théatre Terrace a maintenant un nom. J'ai fait ça. Moi ! J'ai fait ça sur la carte. Je viens de faire ça. Et vous savez quoi. Street Map n'est constitué que de personnes ayant rajouté leur petite touche. Et cela crée une ressource incroyable car chacun apporte sa ressource. "Linked Data" c'est exactement ça. Ce sont des gens qui produisent peu, mais dont le peu est connecté avec tout le reste. Voilà comment le "Linked Data" fonctionne. Vous faites votre part, et tout les autres aussi. Vous n'avez peut-être pas beaucoup de données vous-même, mais vous pouvez en demander. On vient de s'y entrainer.<br />
<br />
Voilà. "Linked Data" est énorme. Je viens de vous en expliquer une petite partie. Il y a des données dans tout les aspects de nos vies, dans tout les aspects du travail et des loisirs. Et l'important n'est pas uniquement le nombre de sources des données, c'est de pouvoir toutes les relier. Et quand vous connectez les données, vous obtenez une puissance qui n'existe pas avec le web des documents. Vous en obtenez un pouvoir énorme. Nous arrivons à une étape où tous ceux qui pensent que c'est une bonne idée doivent agir. Et il y a beaucoup de personnes à TED qui font des choses même s'il n'y a pas un retour immédiat sur investissement, car cela payera uniquement lorsque beaucoup de personnes l'auront fait. Ils le feront car c'est le genre de personnes qui font des choses qu'ils seraient bon que tout le monde fasse. Cela s'appelle "Linked Data". Je veux que vous le fassiez, je veux que vous le demandiez, et je pense que cette idée mérite d'être partagée.<br />
<br />
Merci.<br />
<br />
(Applaudissements)<br />
<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/NumeRevNumeRev2017-12-20T15:47:29Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div><br/><br />
Ce projet univesitaire montpellierain est d'intérêt particulier pour INTLNET, aussi est-il présenté ([http://'''NumeRev'''.com/ à partir de sa propre documetation]) et commenté ici.<br />
<br />
<br />
: '''Le projet NumeRev'''<br />
----<br />
<br />
:Né de l'association entre '''Lise Verlaet''' (LERASS-Céric) et la '''MSH-Sud''', '''NumeRev''' est un projet de portail interdisciplinaire de ressources scientifiques numériques qui se donne notamment pour mission d'être un incubateur scientifique et un vecteur privilégié de science ouverte (open science ou open research).<br />
<br />
:La concomitance des Humanités Numériques et du Libre Accès a globalement bouleversé le secteur de l’édition scientifique. En France, cela a favorisé l’émergence de plateformes telles que HAL, OpenEdition, Cairn.info, d’infrastructures comme Huma-Num, lesquelles forment des dispositifs informationnels incontournables pour les chercheurs en Sciences Humaines et Sociales. Dans les faits, cela s’est également traduit par l’essor d’une offre polymorphe, tant du point de vue des porteurs de projets (secteur public, privé ou coopération), que de celui des politiques éditoriales (portail de ressources, archives ouvertes, préprint, etc.), que de celui des politiques de diffusion (accès gratuit, subventionné, commercial ou hybride).<br />
<br />
:Le projet '''NumeRev''' entend s'inscrire dans cette dynamique, tout en proposant un cadre afin de la discuter, de la compléter là où des apories sont constatées, et de l’approfondir là où les outils actuels du numérique offrent de nouveaux horizons. Force est en effet de constater que, malgré ses incontestables réussites, le paysage numérique actuel des systèmes d’information liés à la recherche est encore loin d’exploiter, dans toute leur profondeur, les nouvelles potentialités du numérique; à tout le moins les initiatives en la matière apparaissent souvent dispersées et relativement désarticulées d’avec les pratiques contemporaines de la recherche (recherche sur projets, interdisciplinaire, ouverte sur les mondes sociaux…).<br />
<br />
:Ces systèmes tendent à privilégier les publications instituées et concourent à asseoir leur institutionnalisation. Hormis quelques initiatives locales et territoriales à l’instar Revel@Nice, peu de dispositifs jouent le rôle d’incubateur scientifique. C’est l’un des objectifs de '''NumeRev''' : conseiller et accompagner stratégiquement et techniquement les porteurs de projets de publications dans les phases de création et développement, ce notamment, à terme, afin d’accroître leur visibilité via des outils numériques adaptés conçus en fonction de critères scientifiquement pertinents. L’identification des processus d’affaires des parties prenantes sera déterminante ainsi que leur traduction au sein du cahier des charges conformément à l’informatique sociale (social informatics) (Kling & al., 2005) afin qu’il soit le mieux adapté à leurs besoins et attentes. L’expérimentation de nouveaux modèles sera également conduite avec les porteurs qui souhaitent les mettre en œuvre (par exemple l’évaluation ouverte par les pairs ou open peer reviewing).<br />
<br />
:Jusqu’à présent, les systèmes d’information ont concentré leurs efforts sur la diffusion de la recherche et l’accès aux différentes ressources (moteur de recherche, catalogage…). S’il est indéniable que cela a facilité l’accès à des corpus structurés et la recherche d’information grâce aux moteurs de recherche intégrés (ou non), la publication des ressources ne reste pour sa part qu’une version interactive du papier et n’exploite qu’une infime partie des possibilités du numérique. L’éditorialisation sémantique (semantic publishing) (Verlaet & Dillaerts, 2016) que nous mettrons en oeuvre via le modèle de balisage par l’Approche Sémio-Contextuelle des Corpus (ASCC) (Verlaet, 2008) permet l’enrichissement sémantique des publications scientifiques. Ce modèle sera amené à s’ajuster en fonction des différenciations disciplinaires (enjeu important du projet). La redocumentarisation (Salaün, 2007) opérée révèle l’univers conceptuel du corpus via le balisage de fragments d’articles, lesquels sont recomposés pour former de nouveaux documents avec un sens inédit. Cette nouvelle source d’information issue de l’intelligence collective offre un cadre de réflexion particulièrement intéressant pour les lecteurs car propice à l’analyse comparative (ex. d’application du modèle : http://www.revue-cossi.info). L’éditorialisation sémantique sous-tendue par l’ASCC permet de co-construire des ontologies nécessairement évolutives, lesquelles sont visualisables grâce à la cartographie des connaissances. Cette nouvelle scénarisation des informations assure aux utilisateurs une compréhension qualitative d’un grand volume d’information, facilite la gestion des connaissances, et leur permet de manipuler et filtrer des données interconnectées et typifiées tout en construisant de nouveaux schèmes, de nouvelles significations et potentiellement de nouvelles découvertes. Toujours pour favoriser le débat, le projet '''NumeRev''' s’attachera aussi – en lien avec le TGIR Huma-Num – à mettre à disposition et favoriser la réutilisation des corpus et matériaux de recherche ayant nourri la contribution scientifique. Il s’agit subséquemment de renouveler les modes d’administration de la preuve, de favoriser concrètement la réutilisation de matériaux, et d’élargir les possibilités de discussion sur les démonstrations avancées par les auteurs, ce afin de mieux étayer les conditions de possibilité de l’innovation scientifique.<br />
<br />
:Peu de dispositifs, à l’exception des réseaux sociaux de chercheur, encouragent le dialogue, l’échange et le débat sur les ressources scientifiques ou entre chercheurs. Les outils collaboratifs et plus particulièrement les dispositifs d’écrilecture émanant du Web Social sont souvent absents des interfaces : commentarisation des articles, édition de versions enrichies, partage de ressources, préprint collaboratif, etc. Ils seront mis en œuvre au sein de '''NumeRev''' dans une optique de science ouverte (Open Science). Les espaces utilisateurs seront conçus comme une vitrine scientifique des chercheurs et une bibliothèque numérique personnelle, leur permettant de gérer à la fois leur identité numérique (Merzeau, 2009), leur production scientifique, leurs traces au sein du système ou celles qu’ils construisent sur autrui.<br />
<br />
:Enfin, quelle que soit la forme du dispositif retenu, s’ils rassemblent en leur sein différentes disciplines, ils n’encouragent pas l’interdisciplinarité. Le portail '''NumeRev''', outre son rôle de « site médiateur » (Davallon & Jeanneret, 2004) à l’attention des différentes publications et ressources, va moissonner l’ensemble des contenus et en particulier l’ensemble des données relatives aux concepts et aux cartographies des connaissances et ce faisant proposer aux utilisateurs des contenus informationnels interdisciplinaires.<br />
<br />
:Notre problématique de travail consiste donc à co-concevoir et réaliser un incubateur scientifique et un portail interdisciplinaire de ressources numériques vecteur de sciences ouvertes qui soit à la fois facilitant et innovant pour les parties prenantes, complémentaire ET interopérable avec les dispositifs clés de la sphère informationnelle numérique française. L’idée sous-jacente à '''NumeRev''' est de créer un laboratoire expérimental innovant sur les pratiques et comportements informationnels (Maurel & Chebbi, 2013) et de publications des chercheurs ainsi que des nouveaux modèles économiques émergents. Pour conduire cette recherche-action, nous nous basons sur les préceptes du « constructivisme numérique » (Verlaet, 2015) et mobiliserons de fait les méthodologies issues des approches compréhensives pour co-construire le projet de connaissance '''NumeRev'''. <br />
<br />
<br />
:'''Références'''<br />
----<br />
<br />
:Davallon, J.; Jeanneret, Y., (2004). « La fausse évidence du lien hypertexte », Communication et langages, vol. 140, nᵒ 1, p.43-54.<br />
<br />
:Kling, R.; Rosenbaum, H.; Sawyer, S. (2005). Understanding and communicating social informatics : a framework for studying and teaching the human contexts of information and communication technologies. Medford, New Jersey: Information Today.<br />
<br />
:Maurel, D.; Chebbi, A. (2013). «Towards negotiated governance of digital records: individual and collective information practices in organizations », Comma, vol. 2013, no 1, p. 15-28.<br />
<br />
:Merzeau, L. (2009). Présence numérique: les médiations de l'identité. Les Enjeux de l'information et de la communication, 2009(1), 79-91.<br />
<br />
:Salaün, J.-M., (2007). « La redocumentarisation, un défi pour les sciences de l’information », Etudes de communication, n°30. <http://edc.revues.org/428><br />
<br />
:Verlaet, L.; Dillaerts, H. (2016). « L’enjeu du web de données pour l’édition scientifique ». Revue I2D Information, Données & Documents, n°2. p. 49.<br />
<br />
:Verlaet, L. (2015). « La deuxième révolution des systèmes d’information : vers le constructivisme numérique ». Hermès La Revue, vol.2, n°71, p. 249-254.<br />
<br />
:Verlaet, L., Modèle communicationnel de balisage générique pour la sémantisation des informations : le cas d’une revue scientifique, thèse de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication, CERIC, Université Paul-Valéry, Montpellier, 2008.</div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/Contexte_architechniqueContexte architechnique2017-12-20T12:14:30Z<p>Sysop: </p>
<hr />
<div><br/><br />
<br />
Je me présente comme "intervenant chercheur libre". Ceci est lié à la discipline de la '''SX''' (societal experience : l'adaptation d'une société - au sens large : les membres d'une agora - à ses propres adaptations à sa propre évolution) dont a besoin mon projet d'entreprise assez particulier que j'ai engagé avec INTLNET, il y a 40 ans. <br />
<br />
<br />
__TOC__<br />
<br />
<br />
==Projet==<br />
<br />
Je ne tiens pas à "raconter mes campagnes", mais je n'ai d'autre CV qu'un diplôme d'ingénieur Ecole Navale, un certificat d'électronique et 40 ans de terrain diversifié, en tant que précurseur de matières nouvelles, souvent découvertes par moi faute d'antériorité. Pour être entendu, je dois donc au moins expliquer l'étrange jargon que je risque d'employer, car il influence mes schémas de pensée. <br />
<br />
* Au départ je suis officier de marine, et je préparais l'ENA fonctionnaires avec l'idée de pouvoir ainsi travailler à la généralisation de ce à quoi j'avais accès sur mon navire : la "'''glocalité pour tous'''". <br />
:De la <u>localité</u> familière du roulis de ma chambre/bureau mobile, du tangage de ma passerelle de dragueur ou de la ventillation de mon PC Trans du Clémenceau, j'avais accès à un monde global, organisé selon l'[https://www.iso.org/fr/iso-3166-country-codes.html ISO 3166] qui, au port, montait à ma coupée <ref>Nous avons depuis généralisé cette idée avec les "navigateurs" web.</ref>. Je voulais organiser cela pour étendre la localité de chacun <ref> Mon image était : au XIXè on avait un salon anglais, au XXIe on a un salon virtuellement en Angleterre. Idem pour son lieu de travail, la maîtrise de sa banque, la compréhension des lois : ce que l'Etat met par défaut à disposition sur Légifrance, ce n'est pas loi votée, mais l'état actuel de la loi mise à jour.</ref>. J'appelle cela le "GY <ref>GY : Glocal-You. La globalité selon le localité de votre personne à vous, et rien qu'à vous, desservie par beaucoup - qui parfois vont tenter de vous asservir au cri de "si c'est gratuit, c'est que c'est vous le produit !"</ref> for all"<br />
<br />
*Un accident médical m'ayant fait quitter la fonction publique, j'ai découvert dans la fonction multimatique, <br />
:* avec un peu avant la lettre les deux adages de droit de Lawrence Lessig que : "architecture is politics" et "code is law", <br />
:* un troisième qui perturbe savoir, sagesse et sciences : "la vérité est cohérence ad indefinitum" <br />
:* et que les trois répondent à la définition de l'architectonique d'Aristote : d'être la '''science''' de cette politique, dont l''''art''' est la conduite des hommes libres <ref> "Hommes libres" dont l'intermédiation est :<br />
::* orale dit Socrate, <br />
::* par l'écriture des idées corrige Platon, <br />
::* par la vie agorique (méthode de ce qui est propre aux espaces des multitudes) des écrits logique dit Aristote. <br />
::* ce à quoi, nous apportons l'autonomie artificielle de documents faits de mots et de bots.</ref>, pouvant être rédigés participativement et successivement<ref> En insérant une URL dans un texte, l'on inclut potentiellement un élément de lecture absent de la démarche d'écriture.</ref>, posant la question clé de la pérennité documentaire face à l'herméneutique textuelle actuelle <ref>facilitée mais complexifiable, et donc pas seulement réfutable au premier niveau, par la catalyse intellectuelle de l'informatique, mais ad indefinitum.</ref> .<br />
____<br />
<br />
<small><references/></small><br />
<br />
== Analyses ==<br />
<br />
J'ai, alors, placé dans le contexte de l'autonomie commerciale ou civile, cherché à remanier un projet qui à l'évidence ne pouvait être dès l'abord :<br />
* ni juridique. La loi est la protocolarisation des échanges humains. <br />
* ni administratif en raison de la nouveauté de la démarche agorique (gouvernance du chaos de la multitude vs. celle de l'organisation des nations, communautés, individus, et leurs machines autonomes (cybernétique)<br />
* mais maillées (réseaux) et donc à venir, et donc à faire, puisque rien n'existait mais que tout frémissait. <br />
<br />
Fors la politique, ceci laissait technologie. Trois écoles se présentaient comme pénétrables : <br />
* '''Tymnet''' (multimatique partagée), <br />
* '''OSI''' (expériemental par Louis Pouzin à l'INRIA, mes voisins versaillais),<br />
* '''ARPA''' (réseau partageable). <br />
<br />
Conceptuellement, technologiquement et juridiquement (1972 : début du processus de dérégulation), les prémisses de Tymnet étaient les plus adéquates à mon projet ; ce que montrait sa capacité technique (assez rapidement concrétisée) à intégrer les deux autres. Je l'ai rejoint en 1977/78.<br />
<br />
==== Etat des lieux ====<br />
<br />
:Le monde des télécoms d'alors était sous monopoles (péréquation imposée pour une égalité tarrifaire et de contrôle qualité) <br />
:* le plus souvent par une paire d'opérateurs nationaux (séparés entre le domestique et l'international)<br />
:* morcelé aux USA (tant pour le domestique que pour les liaisons internationales), sous l'unification juridique de licences d'exploitation régies par la FCC (commission fédérale des télécoms). <br />
<br />
:La nouveauté des datacoms a été gérée dans le cadre global de l'UIT par une standardisation OSI principalement influencée par l'équipe de Louis Pouzin (INRIA) et par divers projets exploratoires nationaux (ARPA USA, Cyclades France, UK, Espagne, etc.) avant la montée en puissance de réseau nationaux (le premier, après Tymnet, Graphnet et Telenet aux USA a été Transpac en France, également porteur de l'épopée du Minitel)<br />
<br />
==== Interne à Tymnet ====<br />
<br />
:Pour Tymnet il y avait trois grands domaines en synergie :<br />
:* le réseau et les alliances "domestique" (US, industrie, FCC) ; <br />
:* les machines pour la constitution de réseaux privés ou publics ; <br />
:* l'interligence (politique, connexions, R&D, coopérance technique, QI collectif [la division "Augment" de notre maison-mère Tymshare était conduite par Doug Engelbart). Il se préoccupait d'intercérébral quand je me préoccupais d'intermachine et d'international (''nous engagions la multilingistique par les préoccupations de l'Europe et pour notre réseau national japonais en katakana).<br />
<br />
== Expérimentation de l'adaptation sociétale ==<br />
<br />
L'adaptation sociétale s'est historiquement faite selon deux projets équivalents : <br />
* le mien, en reprise de son lancement par Bob Tréhin (1977) qui s'est ensuite focalisé sur la vente de réseaux.<br />
* celui de Vint Cerf (IEN 48, mi-1978), le papa de l'internet et VP internet de Google.<br />
<br />
L'histoire est assez simple : j'ai atteint le contrôle mondial total en 1985/86. Les amis de Vint (le militaro-industriel US) me l'ont fait partager avec eux, me l'ont pris, mais ne le lui ont pas rendu. Tous les deux on court après pour en corriger le BUG résultant (pour que les choses marches "someone is to '''B'''e '''U'''nilateraly '''G'''lobal". Nous sommes à peu prés d'accord sur ce qu'il faudrait faire (revenir aux apports de l'équipe OSI de Pouzin), mais nous sommes bloqués par l'approche (essentiellement stratégique) du '''<u>comment pratique</u>''' dont les conditions normales (financement technologiquement neutre d'Etat) a été réclamé en vain par la communauté technique internet, RFC 3869 de l'IAB (la réponse a été "Google"). <br />
<br />
==== Ce que j'en ai dégagé ====<br />
<br />
:J'en ai essetiellement dégagé trois choses :<br />
<br />
:* l'identification sur le terrain d'une méthodologie de projet basé sur :<br />
<br />
::* l'interformation (la première des choses était de former les services publics aux services d'interconnexion données (alors qu'ils travaillaient en parallèle à une transposition de leur expérience téléphone [UIT])<br />
::* la catalyse de projet, une fois la confiance établie. Nous étions une poignée de responsables et j'avais encore moins d'adjoints et nous avions des mastodontes en face de nous.<br />
<br />
:* la puisance et la liberté utilisateur d'un monopole technique radical - 100% du traffic IPSS (international packet switch system des 50+ opérateurs publics) était sous mes machines (Tymnet représentant 60% du trafic domestic US) selon une architechnologie claire, sure et ouverte à toutes les architectures, y compris celle des standards qu'elle précédait par la pratique.<br />
<br />
:* l'implémentation, au dessus (définition légale) des services de base (bande passante, téléphone analogique), des services à valeur ajoutée (paquets), des services amélioriés ("enhanced") des conversions de protocole, de la présentation des données, du mail, etc. de ce qui était mon domaine : les services étendus, c'est à dire les services intelligents au contenu.<br />
<br />
::Ceci réclame de positionner ce que sont les services étendus. Ils sont ce qui, magrès une information et une communication entropiques, abouti à un big-bang et une croissance du réseau néguentropiques. En termes actuels, l'on pourrait dire une capitalisation sur le "net learning".<br />
::Je propose de le théoriser comme portant sur :<br />
::* la relation (l'interligence intellectuelle et intrastructurelle pérenne) et sa mise en résonance, <br />
::* et l'intellition (le "savoir lire entre les lignes" de César). Dans la pratique ce seront des services au contenu (A envoie sur le réseau ce qu'il faut pour que le réseau dise à B ce que A veut que B reçoive de sa part et/ou d'autres émetteurs de connaissances ponctuelles ou de savoirs pérennes).<br />
<br />
== Le moratoire à l'innovation ==<br />
<br />
Ceci plaçait les Etat-Unis et leur Défense dans une situation impossible.<br />
* Toute la stratégie juridique adoptée à partir de 1973 consistait à protéger la foule de leurs opérateurs télécoms domestiques des effets de datacoms publics :<br />
:* Tymnet (sous "architecture fiable"), puis Telenet (spinn-off dde BBN constructeur des machines d'ARPANET) sous architecture non-fiable (cest à dire TCP/IP, on corrige les erreurs IP par TCP)<br />
:* leur demandaient une bande passante à prix soigneusement négociés pour un transport de données dont le traitement était hors de leurs compétences techniques, capacités d'investissement et modèle économique.<br />
* Cette stratégie était économique. Elle reposait sur :<br />
:* l'idée ainsi mise en évidence de la compétition pour réduire les tarifs plus que la règlementation monopolistique<br />
:* sous la protection de la séparation des revenus du transport et du traitement : pas de "cross-subsidization", les revenus du traitement des données ne doivent pas aider à financer le transport pour une neutralité des coûts télécoms.<br />
:* la réaction des PTT et opérateurs publics étrangers qui ont vu l'insertion de la FCC dans les datacoms comme une protection d'une régulation ordonnée. Les politiques (Europe/Japon) a adopté une dérégulation limitée fondée sur l'attraction économique ... de la cross-subzidisation que notre technologie permettait (services étendus) et allaient se retourner vers les USA pour des accords d'interopération violant le droit américain.<br />
:* la compréhension de l'erreur des lecteurs de Shannon (''il n'a jamais accepté le modèle de la communication qu'on lui prète'') : un service étendu est un danger militaire et économique en ce sens qu'il ne transmet pas des documents passifs écoutables et traitables (''de <u>connaissance</u>'') mais des composants dynamiques d'échanges dont le sens s'appuie sur un <u>savoir</u> contextuel des interlocuteurs, inconnu des interceptants. Il s'agissait de '''sécurité sémantique'''.<br />
<br />
==== Solution du problème ainsi posé ====<br />
<br />
:Cette situation a été réglée dans le cadre <br />
:* d'un rachat du groupe Tymshare par le leader du militaro industriel américain de l'époque (le groupe McDonnell Douglas, maintenant Boeing), <br />
:* du raccordement de l'internet (créé le 1.1.1983 et que j'ai accepté de rattacher au plan d'adressage public mondial X.121 en 1985) <br />
:* de l'arrêt des projets liés à mon concept de services étendus. <br />
<br />
==== Modalités pratiques ====<br />
<br />
:De façon pratique cela s'est fait par la fermeture des trois pôles de Tymsahre de développement dans cette direction :<br />
:* la catalyse de projet de mon propre département "Tymnet/Extended Services" ('''T/ES''')<br />
:* puis le software/hardware produit par la "Data Network Division" ('''DND''')<br />
:* et finalement le brainware de l'"Augment Division", son Directeur Doug Engelbart fondant le "'''[http://www.dougengelbart.org/ Doug Engelbart Institute]'''".<br />
<br />
:Cela fut dit résulter d'une piètre compréhension des réseaux par McDD qui a pourtant su conduire en 1989 "le contrat du siècle" en vendant Tymnet à BT North America.<br />
<br />
:Dès octobre 1986, les ingénieurs des contractants publics fut convié à assurer la stanardisation du réseau internet pour un projet US centric de partage de connaissance en remplacement du projet participatif mondial de partage de services et de savoirs que nous avions préparé. <br />
<br />
==== Résolution ====<br />
<br />
:Il s'en est suivi un moratoire de trente ans de l'innovation architecturale en termes de réseaux, connu sous le nom de stratégie du "status-quo". Selon cette approche le réseau est resté compris -(c'est l'objectif du projet d'ARPANET) comme le moyen pratique de partager l'infrastructure d'accès aux serveurs distants (modèle client/serveur) et pas de susciter du savoir ajouté grâce à l'intelligence réunie par leurs interligence concaténée (catenet du "réseau des réseaux") ce que visait Louis Pouzin et que nous avions permis.<br />
<br />
:Le 21 janvier 2010 un débat sur le futur de l'internet organisé par Atena au Musée des Télécoms de la Grande Arche et par Satellite et connexion avec six université française a permis <br />
:* de mettre les choses à plat entre pionniers américains (Vint Cerf, Bob Kahn) et français (Louis Pouzin pour Cyclades/INRIA et Robert Tréhin et moi pour Tymnet) <br />
:* d'afficher l'accord architectural entre Vint Cerf et moi sur la possibilité de mettre fin au moratoire par une approche "frange à frange", encapsulant le "bout en bout" conformément à la RFC 1958 qui décrit l'architecture de l'internet, dans les conditions du consensus que nous avions trouvé par la RFC 5895 que je lis comme l'introduction du principe de subsidiarité pour la résolution des complexités externes (comme celle du multilingtuisme du nommage).<br />
<br />
:La réponse est venue par le dévoilement public de PRISM montrant que les gouvernements pouvaient ne plus faire dépendre la sécurité commune d'un blocage de l'intelligence intégrée au réseau (services étendus et protection des échanges). Celle-ci s'en trouvait libérée ce qui s'est traduit par :<br />
<br />
:* la "'''Transition'''" du '''NTIA''' longuement préparée en commun au sein de la Gouvernance de l'Internet et de l'IETF, dans le contexte incomplet (j'ai du faire deux appels pour valider qu'il s'agissait d'un consensus délibéré) du paradigme normatif de l'IEEE, IAB, IETF, ISOC, W3C de la RFC 6852, dit "[http://open-stand.org OpenStand]".<br />
:* activée le 1/10/2016 par la fin du protectorat de l'ICANN par le NTIA et l'ouverture d'une nouvelle période de compréhension internationale de l'internet fondée sur la "'''permissionless innovation'''".<br />
:* dont les conséquences les plus significatives sont sans doute l'ONF d'AT&T et la stratégie cloud de CISCO, c'est à dire la multimatique intégrée à la proposition réseau. <br />
<br />
== La situation actuelle ==<br />
<br />
La stratégie de catalyse d'INTLNET vise la cohérence des différents niveaux sociétaux (SX), personnel (UX) et technologique de la glocalisation d'une société devant être "people centered, a caractère humain, centrada en la persona" (engagement de Tunis du Sommet Mondial pour la Société de l'Information).<br />
<br />
==== Le contexte technologie ====<br />
<br />
:Il convient de bien mesurer l'évolution passée, possible, potentielle et probable des conditions du contexte technologique (''architecture is politics; code is law"'' :<br />
<br />
:* on a d'abord inventé une fonction mathématique matérialisable (machine de Turing) capable de catalyser le processus de pensée humain.<br />
:* on a ensuite partagé ces machines en en faisant des serveurs localement partagés (timesharing).<br />
:* on a ensuite partagé le réseau d'accès aux serveurs (ARPANET) et d'interaction au sein de l'agora des serveurs (TYMNET).<br />
:* on a ensuite compris l'agrégation logique des accès (réseau des réseaux) aux serveurs (internet)<br />
:* on a alors mesuré la destabilisation sociétale que représenterait un utilisateur serveur devenant interpares avec ses désserveurs (services étendus) et on l'a bloqué (moratoire à l'innovation par la stratégie du "status-quo", 1986).<br />
:* face à l'évolution des capacités technologique les tenants du moratoire l'ont levé le 1.10.2016 ("permissionless innovation")<br />
:* tout en tentant d'en retenir certaines limitations en raison de la complexité observée que la modélisation actuelle ne prend pas en compte.<br />
<br />
==== Les stratégies possibles ====<br />
<br />
:Il est possible de poursuivre une approche tri-partite :<br />
:# '''intrastructure protocolaire du réseau''' : l'IAB y travaille par une révision du stack ; je propose ("alterstack") comme une simple '''option IP''' incluant (RFC 1958) une "Interface d'Utilisation Intelligent" en edge service à la frange (sans aucune modification de l'infrastructure ni mondiale ni locale) pouvant supporter un niveau couche six présentation, selon une approche moins rigide qu'ASN.1 et moins verbeuse qu'XML (ma propositon [http://yam.net YIAM.NET] et la proposition d'une TF à ce niveau ([http://ftf.tf FTF.TF]). <br />
:# un accroissement de la '''qualité de l’expérience réseau de l'utilisateur'''. C'est le travail fait par le W3C à travers le web et le web sémantique. C'est le travail fait au niveau des "smart villages/cities", etc. comme INTLNET l'a poursuivi avec les projets de Télépole de Bretagne Nord, Webs de France, de cyberagoras et en approfondissant l'outil "blik" utilisé ici.<br />
:# un travail sociétal réclamant un '''approfondissement complexe''' juridique, économique, social et éthitechnique concernant la '''cobotisation''' domestique, professionnelle, intellectuelle et citoyenne d'une société devenant anthropobotique par l'assimilation de ses autonomies artificielles. C'est un travail de très longue haleine nous suggérant une science particulière ('''[http://xssx.sx SX]''')<br />
<br />
==== Effort de ces dernières années ====<br />
<br />
:En fonction de mon expérience et de mon implication IETF pour en garder la possibilité pleinement ouverte, j'ai focalisé sur le premier point sachant que c'est à la racine que les choses d'apport externe doivent commencer, que j'avais l'appui de la meilleure ingénierie internet et que nous pouvions auto-financer. Ce projet, modeste en soi mais demandant une validation scientifique profonde a butté sur deux points :<br />
:* l'absence d'un Club d'Ingénierie Libre à Montpellier et la nouveauté intrinsèque du concept de [http://cnrlib.fr Recherche Libre] réclamant de pouvoir l'assumer (financement, réflexion, support pratique) : projet de regroupement par un secrétariat [http://montpelnet MontpelNet].<br />
:* c'est au niveau architectonique commun clé de l'intelligramme que la situation s'est véritablement débloquée par le triple consensus conceptuel porteur du YIAM : <br />
::* multiacteur (erlang) <br />
::* présentation selon un format ouvert simple lisible : json facilement [http://djson.dj délinéable].<br />
::* utilisation de ledgers chaînés. <br />
<br/><br />
<br />
<br/></div>Sysophttp://intlnet.org/index.php/BlogBlog2017-12-20T11:47:37Z<p>Sysop: Created page with "Introduction générale à l'état de ce site. ---- <br/> {| |width="800"| |width="50"| |width="400"| |- |valign="top"| <big><big>Dernières Contributions</big></big> ---..."</p>
<hr />
<div>[[Introduction générale à l'état de ce site]].<br />
<br />
----<br />
<br/><br />
{|<br />
|width="800"|<br />
|width="50"|<br />
|width="400"|<br />
|-<br />
|valign="top"|<br />
<big><big>Dernières Contributions</big></big><br />
----<br />
<br />
=== 20151118 - C'est reparti comme en quarante ! ===<br />
<br />
Je crains qu'avec l'affaire des BIG DATA cela ne soit repartis comme en quarante, 1940 etc. L'industrie américaine a trouvé son nouveau champ d'expansion lourde. Les trente tonnes de l'ENAC. La centralisation UNIX, l'inélégance de TCP sans couche six, les GAFAMUSCC, et que nous songions à répéter le plan-calcul, à la course aux main-frames perdus dans le cloud.<br />
<br />
Quel est le véritable but : vous fournir une télé contrôlée à la seconde près. Pourquoi : tout le monde zappe la pub, enregistre les séries pour se les repasser. En vous habituant à accéder aux films d'il y a trois ans en temps réel on contre le téléchargement, on a plus besoin de mémoire et de puissance locale, plus que des abrutis payants (je parle des machines bien entendu) au coup le coup, dont on sait tout en direct pour leur envoyer la pub qu'ils ne peuvent plus éviter. <br />
<br />
Avec les big data viennent les besoins en bande passante pour des flux démesurés (chacun peut voir le journal de 20 heures quand il veut, et doit payer plus cher pour couper les parties qu'il ne veut pas). La "neutralité" du net ? remplacèe par le libre choix payant du con de sommateur (il fait la somme de tous ses paiements, et continue). Tout au même coût (neutralité du net oblige - une fois avalés les investissements ''(*)'' infrastructurels) mais pas au même prix ! <br />
<br />
<small>''(*) pour que le bon peuple se dise : maintenant que j'ai payé, je veux rentabiliser et utilise, utilise la bande passante ... ah ! les braves gens ...''</small><br />
<br />
Il faut tout de même un encouragement des pouvoirs publics : les big data c'est le nouvel eldorado ! On va suivre en temps réel les économies que l'on pourrait faire en moyenne annuelle sur les tramways !!!<br />
<br />
En général la première des choses que l'on fait lorsqu'on veut savoir quelque chose, c'est une analyse. C'est à dire une '''réduction raisonnée''' de la datamasse à laquelle on est confrontés. Ensuite, on fait travail d'investigation, c'est à dire de recherche des sources intelligentes (qui ont assimilé le principe de simplicité) alternatives, plus sûres, plus rapides, plus denses. etc. etc. jusqu'à arriver à la décision, c'est-à-dire à la réduction de tout le "'''fatras des big data'''" au seul "bit" décisionnel : "'''oui/non'''".<br />
<br />
<br />
'''Tout cela est-il inutile ?'''<br />
<br />
Oh ! que non. Grâce aux "'''dodies'''" ! Les "dodies" ce sont les "données distribuées" dans la nature qui n'ont pas encore été ruminées par les "ogres à données". Ce qu'ils mettent en place c'est la collecte de millions de données sur les gens dans un système. [http://xlibre.net Nous] ce que nous voulons c'est le rapatriement de ces dodies dans les systèmes de chacun des millions de gens qu'elles concernent. Il est certain que des solutions techniques vont se recouper. Et que l'expérience acquise au niveau des flux de données, de leur traitement, etc. nous sera utile.<br />
<br />
Mais c'est une nouvelle phase de la gouvernance digitale qui se met en place. Sur laquelle nous devons être d'autant plus vigilants que la bande passante est '''logique''' et donc invisible et totalement impossible à tracer. <br />
<br />
Les données transitant par les moyens de "'''communication'''" :<br />
* ne sont plus l'"'''information'''" elle-même, c'est-à-dire ce qui va accroitre la connaissance du receveur,<br />
* mais son support, c'est à partir des données captées e traité que l'"'''intellition'''" va accroitre la compréhension (cum-prehendere, prendre ensemble ce qui fait sens) en la mettant elle-même à contribution. <br />
<br />
Ce sont des choses qui sont familières à tout auditoire : tous les auditeurs ne comprennent pas la même chose. La mécanisation accroit la vitesse des échanges qui sort du niveau de la conduite "raisonnable" (dialogue logique) pour passer à l'émergence d'une "réflexion" mutuelle (multilogue agorique) lorsque chacun peut simultanément enchaîner sur chacun. Une bonne image de la gouvernance des choses est alors celle par ses modérateurs de la conduite d'une centrale nucléaire visant à conserver la vie des échanges sans atteindre de situation critique.<br />
<br />
<br />
<br />
=== 20150730 - La lecture, l'écriture et la linguapoïèse ===<br />
<br />
Je vous rebats les oreilles avec la société anthropobotique que nous formons désormais, et de temps en temps avec mon appel à l'Intersem, c'est-à-dire un metahyper.net sémiotique au-dessus du Catenet (la concaténation de l'ensemble des composants digitaux partagés à travers le monde que peut utiliser votre VGN [Virtual Glocal Network]).<br />
<br />
<br />
'''Ce temps est révolu'''. <br />
<br />
:Pour une raison simple : la '''singularité techno/logique''', c'est-à-dire le point de « non-retour » vers une société qui ne serait pas anthropobotique et vers une communication qui ne serait pas intelligemment facilitée, est '''derrière''' nous. <br />
<br />
:Nous avons maintenant à nous acclimater à notre nouvelle "'''techture'''" (nature technifiée) et à aller de l’avant. L’on peut être nostalgique "du temps des équipages et des lampes à huile", mais cela n’aidera pas beaucoup notre adaptation au temps présent et à l’harmonisation écologique "''du bit à l’étoile''" que nous devons mener. <br />
<br />
:Ce qui a changé est assez simple à comprendre : là où nous utilisions des '''mots''', des '''idées''' et nos '''cerveaux''', nous utilisons en plus des '''bots''', des '''mèmes''' et nos '''cobotiques''' :<br />
<br />
:* Nous en avons déjà bien identifié l’aspect '''structurel''' sous le nom d’'''informatique ubiquitaire''', (pervasive computing).<br />
:* Nous avons à en codifier l’aspect '''opérationnel''' qui étend notre sémiotique de l’utilisation de '''signes passifs''' à une utilisation de '''signes''' que nous avons rendus '''actifs'''. <br />
<br />
<br />
:Nous avons à trouver un nouvel équilibre entre les mots des hommes et les bots de nos machines. <br />
<br />
:* Notre '''dialectique''' langagière '''home-homme''' devient '''quadrilectique''' entre '''(homme+machine)-(homme+machine)''' <br />
:* en raison de l’adage central de notre temps (« le réseau des réseaux ») il devient polylectiquement ouvert <br />
:* et n’obéit plus seulement à la '''raison logique''' au tiers que l’on ne peut plus exclure, <br />
:* mais au brouhaha agorique de la foule aux tiers non exclus et à l’'''émergence de ses réflexions''', ou aux manipulations et/ou aux contraintes d’une "pensée commune". <br />
<br />
<br />
'''Le temps de la datamasse'''<br />
<br />
:La cognition des cérébriques naturelles et artificielles reposent sur la mémorisation. <br />
<br />
:Notre mémoire naturelle est optimisée, semble-t-il par intellition séquentielle (nous nous souvenons d’enchaînement et nous nous remémorons ce qui en fait sens). Déjà 3G (le "grand geek grec", Aristote) notait que la personne la plus intelligente n’était celle qui se souvenait le plus, mais qui se remémorait le mieux. C’est <br />
:* la '''force''' de notre autopoïèse (Varela : '''savoir + autopoïèse = vie''') <br />
:* et la '''puissance''' de notre sociopoïèse que de partager nos cognitions et nos capacités intellectuelles (''brainware'').<br />
<br />
:Nous avons donné à la mémoire de nos machines la praxis (pratique)d'avaler/restituer/travailler des données munies de métadonnées circonstancielles non corrélées. Ceci nous place devant quelque chose de fondamentalement nouveau : la '''datamasse''' pour notre esprit. <br />
<br />
:* Je ne sais pas ce que je sais, <br />
:* et ce qui va me déterminer n’est plus tant ce que je veux, <br />
:* mais ce qui y est caché traité par l’algorithme d’un bot. <br />
<br />
:C'est ce qu’[http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/28/moins-systeme-totalitaire-sait-a-quoi-a-affaire-258343 Antoinnette Rouvroy] combat sous le nom de gouvernementalité algorithmique : une '''mécanopoïèse de la datamasse'''. <br />
<br />
:Ceci déséquilibre nos auto/sociopoïèses, nous ne connaissons plus la réalité par sa '''phénoménologie''' (les informations qu’elle nous donne : données) mais par le '''leurre''' d’une virtualité mécanopoïèsée par des publicistes, des politiques, des ennemis. Ce sont les politiquement, techniquement, médiatiquement, etc. doxiquement "'''corrects'''". <br />
<br />
<br />
'''Ce n'est pas la linguapoïèse annoncée'''<br />
<br />
:La crainte était que la linguapoïèse que nous implémenterions grâce à la [https://fr.wikipedia.org/wiki/Cobotique facilitation cobotique]" installée) ne sature notre écriture et notre lecture, en s'affirmant comme le moyen d’un '''nouveau langage''' et la source d'informations dominées par '''une seule langue'''. <br />
<br />
:Ce n'est pas le cas : nos filtres culturels et sociétaux semblent résister et ne pas être saturés, même si c’est parfois difficile face à une standardisation défavorable dont peu mesurent l’impact (appelée "globalization" : tout est transmis à travers l'anglais). <br />
<br />
:Par contre, le résultat de cette facilitation par les machines est <br />
:* notre désintérêt cérébral : pourquoi continuer à nous fatiguer pour tout décider. <br />
:* Nous ne sommes ni empêchés de savoir ni de raisonner : nous décidons de moins savoir et raisonner. C'est trop fatiguant, trop sociétalement "controversant". <br />
:* je suggère qu'une des grandes raisons en est que l’affichage de l’écrit devant être '''cobotiquement enrichi''' (''site personnel'') est '''trop complexe''' ou '''trop simplifié et encadré''' (''réseaux sociaux'').<br />
<br />
:Le "post-humain" courant n'est pas l'"'''humain-augmenté'''" que l'on nous le prédisait. C'est un "'''humain-décontré'''". C'est à dire qui réduit ses prétentions intellectuelles, son secret privé et son autonomie pour ne pas être contré par le « communément correct ». Dans ce contexte, les facteurs factieux deviennent la culture, le libre-arbitre et le non-anglais.<br />
<br />
<br />
'''Reprenons à la singularité précédente'''<br />
<br />
:Voyons. Vous savez que j'analyse la singularité précédente (en équivalence à la nôtre) comme celle de la « SPA & all», la société Socrate, Platon, Aristote, etc. La '''singularité du syllogisme''' : la naissance de l'autogénération de l'information. <br />
<br />
::''« Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données » Tropiques, Premières Analytiques''.<br />
<br />
::* '''Socrate''' était opposé à la nouvelle technologie de l'information et de la communication de l'époque : l''''écriture''' par rapport à la mémoire. Il l'accusait de figer la pensée. <br />
::* '''Platon''' a compris que ce n'était pas la pensée, mais les '''idées''' qui étaient « figées » par l’écrit. <br />
::* '''Aristote''', a raisonné qu'une fois écrites ces idées vivaient leur vie et s'étendaient par le syllogisme.<br />
<br />
::;Première phase le nombre : En -30.000 il semble que l’on commence à s’approprier le nombre par des encoches de décompte. Nous engageons la monolectique du '''tiers associé''' : une vache = une encoche.<br />
<br />
::;Seconde phase et singularité logique : la dialectique du '''tiers exclu''' nous fait vivre 2500 ans, sur la base de l’insécabilité physique de Démocrite et de l’idée de Platon.<br />
<br />
::;Troisième phase et singularité techno/logique : la polylectique du '''tiers non exclu''' étend la logique linéaire vers le '''réseau''', devenu globalement local <br />
:::* Pouzin « le réseau des réseaux »,<br />
:::* Cerf « est local ce qui appartient au réseau considéré »).<br />
<br />
:::La société humaine change son système de décision par défaut : <br />
:::* de la décision "oui/non" du vote '''démocratique''' du peuple soutenu par le débat pour ou contre, <br />
:::* à l’émergence agorique de la décision '''holocratique''' de la multitude, portée par la confrontation dynamique des "mèmes" (que l'on appelle "slogans" pour la circonstance) assistée par ordinateurs en réseau ou ubiquistes. <br />
<br />
:La nouvelle technologie de l'information et de la communication étend notre écriture par la maîtrise parallèle de la '''techne''' et du '''réseau''' : <br />
:* notre énonciation utilise des bots pour rendre actifs <br />
:* les signes et les mots qui vont activer notre cérébrique naturelle. <br />
<br />
<br />
'''Comparons '''<br />
<br />
:Il semble que nous suivons une démarche parallèle à celle de la SPA à 25 siècles de distance. <br />
<br />
:* Les '''rétrogrades''' disent : lecture et écriture sont les deux mamelles de l'oralité, de la scripturalité et de l'intellectualité qui supportent la continuité du discours et de ses idées. <br />
<br />
:* Les '''antérogrades '''voient que nous utilisons une numérisation digitale de ce discours dans lequel nous mêlons des idées (prédicatives), avec des '''mèmes''' dans un contexte maillé ('''réseau'''), temporel ('''asynchronicité''') et discret ('''datagrammes'''), tel que le numérique envoyé ('''data''') n’est pas le numérique reçu ('''capta''') et pas le numérique utilisé ('''tracta''').<br />
<br />
:Ainsi, dans ce texte j'ai fait un lien sur une page de Wikipédia : rien à voir avec un dictionnaire terminologique : <br />
:* je ne sais pas ce que pourra dire cette page (ce bot) au moment où vous la consulterez. <br />
:* je ne sais pas comment elle vous apparaîtra selon votre outil hardware/software/meshware de lecture, ce qui réclame une orthotypographie nouvelle si je veux que la présentation du texte soit aussi claire à tous.<br />
<br />
<br />
'''Que se passe-t-il ?'''<br />
<br />
:Sans aller bien loin dans la complexité de la réflexion. <br />
<br />
:Je viens d’introduire le concept de "'''relationnel'''" (meshware) dans un contexte de simple orthotypographie. C’est la base de la controverse que j’ai eue avec Vint Cerf au sujet des noms de domaine linguistiques : <br />
<br />
:* il utilisait le caractère « tatweel » pour montrer que l’orthotypographie était une gêne sémiotique aux ingénieurs du réseau, <br />
:* et moi les majuscules françaises pour montrer qu’elles étaient nécessaires à la sémantique de ses utilisateurs.<br />
<br />
:La réponse linguistique a prévalu plus rapidement grâce au Président de « .ir » sur Tatweel, plus simple à traiter. La conséquence a été la RFC 5895 qui modifie totalement l’architectonique de l’Internet (qui est une concaténation globale de '''bout en bout''' de réseaux locaux), pour y intégrer la relation '''frange à frange''' (hors réseau, documenté dans la RFC 1958 pour ce qui n'est pas le bout en bout) entre ses utilisateurs. <br />
<br />
:Ceci établit que, pour l'architecture Internet, la '''diversité linguistique''' est traitée par '''subsidiarité''' au niveau des '''utilisateurs''' et '''non du réseau'''. Pour cela nous avons identifié :<br />
<br />
:* Qu’au-dessus du '''syllogisme logique''' du protocole basé sur le tiers exclu (si on entre une donnée à un bout elle va être présente à l’autre bout '''quoiqu’il arrive''')<br />
<br />
:* Une '''intellition agorique''' allait faire émerger, par l'intermédiation polylectique de divers '''bots tiers''', une présentation '''digitalement, numériquement et scripturalement''' différente de celle remise et comprise par le DNS du réseau (en ASCII), qui serait acceptée et traitée par l’utilisateur ou ses applications (en écriture arabe par exemple).<br />
<br />
<br />
'''Multimecalinguapoïèse'''<br />
<br />
:Dans la réalité technopoïétique c'est à la capacité de transformation du possible technique en utilisaztion effective par l'itération réflexion/expérimentation qui caractérise la démarche de la communauté [http://xlibre.net XLIBRE] nous voyons que ce qui est en face de nous est une "nouvelle version" du langage humain, étendu par les capacités, mais aussi limité par les contraintes cobotiques.<br />
<br />
:Tout d'abord, il apparait trivial à partir de l'expérience de la "globalization" que de concevoir une approche multilingue au moins expérimentée et étendue à partir d'ISO 10646 (en particulier en terme de discernabilité des confusables). Par exemple un projet comme '''[http://unisign.org/ UNISIGN]'''.<br />
<br />
:Ensuite, il apparait que ce multilinguisme sera limité par la diversité des formulations conceptuelles et culturelles intercompréhensibles de prime abord et de la pragmatique des contextes linguistiques. Nous aurons donc à nous limiter au départ à une standardisation simple, compatible avec les acquis en matière de registres de métadonnées. Ceci sera probablement engagé à partir du concept de polynyme (synonyme multilinguistique strict) et de projets comme '''[http://polynymia.org Polynymia]'''<br />
<br />
:L'on voit donc que c'est une extension profonde, un '''passage à l'échelle''' de la capacité '''énonciative''' de création, d'évocation, de signification du '''langage humain'''.<br />
<br />
<br />
'''ALFA'''<br />
<br />
:Le problème qui est ainsi soulevé a été engagé avec la « globalization » portée par le [http://www.unicode.org/consortium/members.html Consortium UNICODE] qui assure le contrôle de la norme ISO 10646 et du [http://cldr.unicode.org/index CLDR]. Il a ainsi été approché au niveau typographique, puis par les fichiers « locale ».<br />
<br />
:* Il est nécessaire à l’intercompréhension sémiotique (des signes, sons, gestes et protocoles) d’aller plus loin. <br />
:* Il est aussi nécessaire à l’intercompréhension sémantique (ce que chacun dit et comprend de ce qui est dit) d’aller beaucoup plus loin. <br />
<br />
:Il nous faut que les bots traitant ces deux niveaux d’intercompréhension disposent des protocoles relationnels et le système d’architectonies (''compréhension à partir des fondements'') référentielles qu’ils vont utiliser. Le problème est bien entendu immense : le web sémantique n'en est qu'une première approche.<br />
<br />
:L’outil '''expérimental''' qu'INTLNET souhaite aider à émerger est '''ALFA''' (Architectonie Libre/Free Architectonie) comme une ontologie intermèmique multilingue et dialogique (au sens d’Edgar Morin). <br />
<br />
::"''Si je veux convoyer à autrui ce que j'ai vraiment dans la tête, nous allons attendre de notre cobotique mutuelle qu’elle déconstruise ce que dit l’un à partir de son référentiel personnel et reconstruise selon le référentiel de l’autre.''" <br />
<br />
<br />
----<br />
<br />
=== <br/> 20150727 - La singularité, c'est fait ! ===<br />
<br />
Depuis quarante ans, j'ai bataillé pour le développement du réseau mondial ; j'ai contre-bataillé au sein de l'environnement digital français puis américain pour éviter que l'on en arrive à de probables conflits majeurs entre la société des anciens intérêts et celle des nouveaux paradigmes. Je me rends compte (depuis trois ans environ et jusqu'à l'AG récente de [http://maaya.org MAAYA]) que les choses se sont grandement simplifiées. <br />
<br />
Parce que nous en sommes arrivés à ce "probable". Nous vivons ces conflits. Chacun selon sa perception de ce qu'il considère être touché ou affecté (homme, bio, nature, cultures, économie, politique, philosophie, pensée, religions) par une '''singularité techno/logique''' qui arrive au temps et à l'heure annoncés.<br />
<br />
<br />
Ainsi, nous sommes donc sortis de la '''prévention''' de ce qui pouvait advenir, pour rentrer dans la '''précaution''' avec laquelle il faut manœuvrer pour bien traiter une dynamique maintenant engagée, selon des états initiaux maintenant irréversibles, car passés.<br />
<br />
<br />
J'identifie :<br />
<br />
* deux cultures stratégiques en réponse :<br />
<br />
:*l'une fondée sur la centricité familière de l'autorité (géo/héliocentricité) des réponses et de la gestion (mono ou democratique). <br />
<br />
:* l'autre - qui monte en puissance depuis la Renaissance, les Lumières, l'industrialisation, la décolonisation - fondée sur le maillage interne (principe cosmologique) des autonomies au sein de la multitude. <br />
<br />
:Je ne sais pas quelle est la meilleure des deux, même s'il me semble que cela soit en fait leur complémentarité. Toutefois :<br />
<br />
:* La première réclame des moyens que je n'ai pas. <br />
:* La seconde une approche que nous pouvons engager. <br />
<br />
:L'hystérésis du monde étant ce qu'elle est, il me paraît :<br />
<br />
:* qu'une pleine '''coopération''' entre elles n'est pas immédiatement possible, <br />
:* que la '''compétition''' s'opposerait à la complémentarité que nous en recherchons,<br />
:* et que ceci ne nous laisse qu'une '''coopétition''' entre <br />
::* les autonomies que nous pouvons maîtriser, <br />
::* et les grandes structures qui paraissent parfois inédéquates mais dont nous avons besoin des infrastructures.<br />
<br />
:A l'image des nœuds et des lignes des réseaux.<br />
<br />
* un '''bon travail préparatoire''' dans trois directions, que la propagation de deux '''bugs''' a gêné :<br />
<br />
:# bon travail : la '''machine''' de Turing, complété par l''''agorique''' d'Hardy, et le '''meshware''' de Pouzin : machine, supervision, catenet, datagramme, mail, prompt.<br/><br />
:# bon travail : la RFC 5895 qui illustre comment le catenet de l'ARPANET qu'est l'internet adresse la diversité globale par subsidiarité locale externe.<br/><br />
:# bon travail : la RFC 6852, où le '''paradigme moderne de standardisation''' est bien approché, mais fondé sur un multiconsensus par les seuls marchés.<br/><br/><br />
:# premier bug : la '''mécompréhension de la singularité''' par le militaro-industriel américain, prise pour le moment où leurs machines deviennent le supérieur de l'homme. Et non le moment où le Logos de l'homme est étendu par la techne des machines.<br />
:# second bug : le '''BUG''', càd croire que l'on puisse "'''build/be unilaterally global'''" et ainsi gouverner le monde et ratisser ses portemonnaies.<br />
<br />
<br />
Dans ce contexte, il est nécessaire d'adopter une position de '''libre intelligence''' entre '''autonomes compétents''', selon la seule manière qui sera acceptée de tous : "'''permissionless innovation expérimentation'''". <br />
<br />
C'est pourquoi je relance [http://intlnet.org INTLNET] au service de la "communauté globale" (RFC 6852) de la libre expérimentation de solutions relationnelles (''meshware'') '''[http://xlibre.net XLIBRE]''' avec quatre grands objectifs expérimentaux initiaux :<br />
<br />
* le projet d'expérimentation de la '''CLASS "FL" (Free/LIBRE) du DNS'''.<br />
<br />
* une technologie autonome d'échange de '''YIAMs ([http://yiam.net YIAMnet]''').<br />
<br />
* à supporter par une '''coopérance''' du '''[http://catenet.org Catenet]''' à imaginer et organiser ensemble.<br />
<br />
* comprendre comment s'articule le langage de notre temps, qui après l''''oral''' de Socrates, et le '''scriptural''' de Platon, engage le '''syllogisme''' d'Aristote dans le cadre du '''digital''' où nous avons à nous servir de '''mots''' et de '''bots''' ne visant plus seulement,<br />
:* des conclusions selon la raison humaine fondée sur la logique dialectique du tiers exclu, <br />
:* mais des émergences assistées par l'intellition (la réduction réticulaire à ce qui fait sens) processorale de la réflexion appuyée sur l'agorique polylectique du tiers non exclu.<br />
<br />
<br />
L'intérêt pour nous est que nous ne cherchons plus à convaincre le monde de ne pas tomber malade, ce qui réclame beaucoup de gens et d'argent. <br />
<br />
Simplement à trouver le "sérum" qu'il pourra utiliser, la simplicité architectonique sur laquelle il pourra s'appuyer s'il veut poursuivre<br />
<br />
<br />
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|valign="top"|<br />
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<big><big>Références</big></big><br />
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<br/><br />
* [[Position courante]]<br />
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<big><big>Archives</big></big><br />
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